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11 mai 2024

Vendée Globe : place à la dernière ligne droite

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S’extirper du Pot au Noir : fait! Désormais place à l’ultime choix de cap pour rejoindre la ligne d’arrivée dans une quinzaine de jours.


Alexia Barrier, en a terminé avec le Pot au Noir et sa pléiade de conditions toujours plus instables. Maintenant l’empressement de fouler la terre ferme et la crainte de retrouver des humains « qui me font plus peur que la montagne et la mer », commence à trotter dans la tête.« Je suis tellement contente d’être près de l’arrivée! Le mec des effets spéciaux peut envoyer du vent, de la pétole, des tempêtes, je m’en fiche! Cela sent la maison, j’essaie de ne pas trop compter les jours, pour ne pas tomber dans l’impatience : l’envie d’arriver peut être forte (…) C’en est bientôt fini des journées, les couchers de soleil, la couleur du ciel, la danse des oiseaux, ma petite vie bien organisée à mon rythme, c’est quelque chose qui va me manquer, mais ça reviendra dans quatre ans! »

Car durant cette première participation « découverte », organisée un peu à la dernière minute se cache en réalité une minutieuse préparation : « Je passe mes journées quand je n’ai pas les voiles, à travailler sur les budgets, sur la prospection et la projection pour 2024. Évidemment revenir avec un bateau performant. Je sais que mes partenaires ont très envies de poursuivre l’aventure à mes côtés et il va falloir trouver d’autres partenaires pour agrandir notre équipage fabuleux autour des valeurs de 4myplanet. Trouver un bateau qui corresponde à notre budget, on ne sera pas, enfin je ne sais pas, mais on n’est pas parti pour être un gros projet, et un gros budget encore une fois, mais petit à petit on grandi et d’avoir un bateau plus performant c’est clair que c’est aussi une grosse motivation pour bien terminer ce premier Vendée Globe et me donner confiance et plein d’énergie. Oui carrément je serai présente en 2024, ça c’est une certitude. »

Avant cela, une semaine de près s’annonce, et peut-être un peu plus si le vent ne joue pas son rôle au Cap Vert. Le bateau tape, mais qu’importe : la navigatrice veille et elle n’est plus qu’à deux semaines des Sables d’Olonne. À terre aussi, où ces trois mois ont été vécu au sec et dans des conditions de confort de terrien, l’on commence à se dire que, bientôt, il faudra attendre quatre ans pour revivre tout ça. Alors profitons, oui, de ces derniers héros encore sur l’eau. Écoutons encore un peu, suivons les trajectoires, routons, tant qu’il en est encore temps. Veillons à accueillir jusqu’au dernier ces aventuriers aux milles mérites. Et pourvu que cette nostalgie soit douce.

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