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4 mai 2024

Rugby : Christian Panzavolta de retour sur ses terres

Après avoir fait les beaux jours de feu le RRC Nice ou de Bourg en Bresse en qualité de joueur puis d’entraineur, toujours à Nice mais aussi à Cannes-Mandelieu, Voiron ou encore en Russie. C’est à Fréjus-Saint-Raphaël que Christian Panzavolta a posé ses valises de coach pour cette nouvelle saison de Fédérale 2. Itinéraire d’un rugbyman pas toujours gâté !

Il a commencé son parcours ovale à l’école de rugby du Racing Rugby Club de Nice, à l’époque ou le club s’entraînait encore au stade des combes puis il a été international Juniors et débuté en équipe première en 1979 dans laquelle il a évolué jusqu’en 1984. Puis, ce fut un départ à Bourg en Bresse pour une saison avant de revenir. « Quand on est loin, Nice nous manque ». Ensuite, ce seront quelques allers retours avec Draguignan et St Claude ou il a côtoyé un certain Nick Mallett.

Ce sera ensuite une nouvelle carrière, celle d’entraîneur avec les juniors de Nice (avec comme joueur JB Yahé, Fabien Tujagues) puis les seniors de Cannes Mandelieu, Voiron, et une expérience inédite à l’époque à Krasny yar en Russie. Plus récemment, il a créé une section Rugby au Lycée à Valdeblore, où 75 garçons et filles, non licenciés en club, ont participé aux différents championnats régionaux, les filles s’étant même qualifiées pour la finale à Paris.

C’est donc un retour aux sources pour cette figure emblématique de l’ovale azuréen qui, faute d’être prophète en son pays, fera le bonheur des voisins varois, comme il nous l’explique…

 
Nice Premium : Vous serez donc l’un des entraîneurs du club de Fréjus St Raphael la saison prochaine en Fédérale 2 ?

Christian Panzavolta : Oui, je serais l’entraîneur chargé des avants, avec Raphi Roggi qui seraen charge des trois quarts. C’est un club où j’avais vraiment envie d’évoluer compte tenu de l’état d’esprit qui règne dans ce groupe. Je me suis battu pour y arriver car la médisance des gens est grande et ma réputation assez sulfureuse n’a pas joué en ma faveur.

Enfin, maintenant c’est fait et « il n’y a plus qu’à »
 
NP : Un retour tout près de la source en quelque sorte ?

CP : Oui, c’est un retour tout près de notre source azuréenne… avec une grande envie de « montrer »
 
NP : Une première rencontre à Nice, des souvenirs non ?

CP : Le calendrier n’est pas forcément trés « gentil » avec moi. En effet, un premier match à Nice, c’est un peu particulier, bien que ce ne soit pas « mon » club…

Mon club c’était le RRC Nice avec MEARELLI, Les frères BUCHET, Roger CHARPENTIER, Jean luc BONY, Didier FELIX,Thierry LANFRANCHI, BOVIS, Thierry RAYNAUD, Michel SINIBALDI j’en oublie sûrement certains, mais mon club c’était çà, pas le Stade Niçois.

Mais, bien entendu qu’il y aura un peu d’émotion en arrivant au stade. Pour moi, pas pour le club du CARF. Mais l’émotion va vite disparaître pour faire la meilleure préparation possible pour un match de championnat.
 
NP : Comment envisagez-vous cette première saison ?

CP : Cette saison, l’objectif sera de faire le mieux possible, nous jouons le maintien, avec notre budget et notre structure nous ne pouvons nous mesurer aux mastodontes que sont Nice, Nîmes, Hyères-Carqueiranne, Tricastin ou Châteaurenard. On va faire avec les moyens du bord en essayant de faire quelques « coups »……..
 
NP : Votre expérience internationale (en Russie) sera un atout ?

CP : Bien sur, que mon expérience peut, et doit être un atout, il faut pour cela que je prenne rapidement mes marques au sein du club et du groupe, il faut que la relation avec Raphi s’établisse rapidement, mais pour ça, je ne me fais aucun souci, il est aussi passionné que moi et connait le club bien mieux que moi, il va bénéficier de mon expérience du terrain et moi de la sienne au sein du club.
 
NP : Et pourquoi pas un retour dans la ville de vos débuts, à Nice ?

CP : Pour revenir dans la ville de mes débuts, il aurait fallu que les dirigeants du club, ou du moins le président, le souhaitent. Or, hormis Philippe BUCHET qui, lorsqu’il était Manager du club, me l’a permis, personne ne me l’a proposé. Je n’ai surement pas les compétences techniques, pédagogiques, humaines pour le faire.. Ou, tout simplement, « nul n’est prophète en son pays », 
 
NP : Enfin, Christian Panzavolta sera un entraîneur heureux, si et seulement si… ?

CP : Je suis déjà un entraîneur profondément heureux, j’ai retrouvé un club, je peux assouvir ma passion du Rugby, je peux à nouveau partager avec un groupe de joueur et un staff. Il nous faut maintenant « gagner » nos dimanches mais je suis sûr que ça va très vite venir et même peut être plus tôt que l’on ne pense……..
 
Une dernière chose: en allant à Saint Raphael, j’ai retrouvé mes couleurs JAUNE ET BLEU, un signe non ?
 

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