Les Jeux Européens 2015, premiers du nom, commencent ce vendredi 12 juin à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan. Ils s’ouvrent en début de soirée au nouveau stade olympique, par une cérémonie d’ouverture que les organisateurs annoncent grandiose. Elle devrait l’être.
Avec cette première édition des Jeux, l’Europe du sport prend place dans un calendrier sportif international où elle brillait jusque-là par son absence. L’Afrique avait ses Jeux Africains, l’Asie ses Jeux Asiatiques, l’Amérique ses Jeux Panaméricains. L’Europe, rien. Une lacune désormais comblée.
Le continent avait-il réellement besoin d’un tel rassemblement de disciplines et d’athlètes ? L’avenir le dira.
Cette première édition, l’Azerbaïdjan en a obtenu l’organisation en décembre 2012, soit moins de trois ans avant son coup d’envoi. Le pays l’a préparée à la va-vite, à la façon d’un sprint, mais sans lésiner sur les moyens. A Bakou, tout est prêt depuis longtemps. Les installations, souvent impressionnantes, sentent le neuf. La mobilisation nationale ne fait aucun doute. Les détails sont soignés.
L’événement sera diffusé dans le monde entier, jusqu’en Chine et en Afrique. Bluffant.
Pierce O’Callaghan, le directeur des sports de Bakou 2015, l’a expliqué: « Les athlètes veulent marquer l’histoire. En remportant la victoire à Bakou, ils inscriront leur nom sur la première ligne du palmarès. »
Une autre preuve que le sport européen a rendez-vous avec l’Histoire, du 12 au 28 juin à Bakou.
