Ce soir, dans le magnifique écrin de la place Masséna, le président de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Abdou Diouf, et leMaire de Nice, Christian Estrosi, président du Comité National et d’organisation, ouvriront les Jeux de la Francophonie en présence du président de la République François Hollande et d’autres chefs d’État et de Gouvernement également invités et présents.
Après tant de paroles dites et écrites, On fera ci, on fera ça, comme en toute grande manifestation de ce type, le temps est à présent venu pour les véritables protagonistes, les jeunes athlètes et artistes qui, venus des quatre coins du monde, débuteront les différentes compétitions culturelles et sportives du programme.
Pour tout sportif, si participer est déjà un objectif réalisé, la victoire en est l’aboutissement. Mais le sport comme l’art sont parfois cruels et pour un gagnant, il y a toujours bien plus de perdants.
La vrai valeur de cette belle fête, qui pendant une dizaine de jour réunira dans une seule ville, dans les même stades, dans les mêmes résidences, dans le mêmes rues et autres endroits de vie, est sans aucun doute la jeunesse francophone. Parce qu’il n’y a de plus belle image que celle de tous ces jeunes de race et religion, de nationalité, de culture, de classes sociales différentes, tous ensemble pour une même cause : La fête de cette jeunesse à qui appartiendra le futur .
Tous ensemble, divers mais unis ! C’est en cette occasion que l’on comprend bien que le monde, à défaut d’être uni, est, et ne peut être qu’un.
Bien entendu, une manifestation d’une telle envergure demande une organisation performante pour faire face à la complexité. Et, ce n’est jamais facile de répondre à toutes les situations comme à toutes les attentes.
Pour faire cela, il n’y a pas d’autre modèle que d’avoir un petit groupe de spécialistes certes, mais surtout beaucoup, beaucoup de bénévoles. Ces petites mains anonymes sans lesquelles rien ne serait possible. Étudiants, retraités, actifs en vacances ou encore agent des collectivités mis à disposition : Ils sont plus d’un millier à avoir donner de leur temps et de leur énergie pour faire que ces 7èmes Jeux de la Francophonie soient aussi une grande fête pour les azuréens comme pour les milliers de Francophones réunis dans la capitale azuréenne pour 10 jours pas vraiment comme les autres.
On le sait bien, qui dit bénévoles ne dit pas professionnels et, souvent, la différence est là…Combien de petites mains et oh combien de naturelles imperfections ! Mais, ce qui compte vraiment et fait toute la différence, réside dans leur générosité à laq uelle on se doit de rendre hommage.
C’est au Palais Acropolis que s’est installée la ruche de l’évènement pour accueillir délégations, journalistes, invités et autres compétiteurs. La sympathie ambiante couplée à la bonne volonté de tous a permis de gommer les erreurs. Aux habituels grincheuses et grincheux qui existent toujours quand on parle de centaines, voire de milliers de personnes, on a envie de dire : Il y a pire, non ?
Mais, une manifestation sportive et culturelle de ce type est aussi, et surtout, un état d’esprit, une occasion de rencontres, de connaissances, d’échanges et de partages.
Pour le reste, peu importe, ce sera vite oublié. Par contre, ne sera jamais oublié le souvenir de ces belles journées emplies de sport et d’art que tous ces jeunes auront vécu ici à Nice. Des souvenirs qui resteront gravés à jamais dans la mémoire de chacune et de chacun tout comme dans leurs cœurs.
« Gaudeamus igitur juvenes dum sumus » sont les belles et expressives paroles de l’hymne de la jeunesse sportive mondiale.
Alors que la fête soit belle pour le bonheur de tous et au diable les couacs !
