
« Plus de 1000 personnes, la gauche fait rarement cela à Nice. C’est la première fois que l’on se trompe dans le dimensionnement d’une salle. Je me dis que c’est le moment de vous parler avec mon cœur et mes tripes pour vous dire pourquoi j’aime ma ville. Pour cela, il n’y a pas besoin d’un discours strictement écrit sans personne pour le préparer et sans le lire. Les notes suffisent et sans parler pendant 2h20… » Patrick Allemand a improvisé. Juste quelques notes. Le regard toujours porté vers le public ou ses colistiers placés devant et derrière lui, il a exposé son programme pendant une heure parsemant son discours de critiques envers Jacques Peyrat mais surtout Christian Estrosi : « Les deux jouent les victimes. Ils sont entrés dans la théâtralisation. Ils voudraient tous les deux qu’on les appelle « Le Pauvre ». Moi je voudrais que le 17 mars, tout le monde puisse dire « Les Pauvres ». »
Il continue sa critique des deux candidats de droite en s’appuyant sur le dernier sondage de Nice-Matin (ndlr : Estrosi 39%, Peyrat 22%, Allemand 20%). Et il s’amuse : « Les sondages sont aux hommes politiques ce que les réverbères sont aux hommes ivres : on s’appuie dessus mais ça n’éclaire pas beaucoup. Pour commenter les derniers sondages, je ne dirais pas que le socle de Christian Estrosi est solide mais plutôt soluble. La deuxième tendance est que Jacques Peyrat, vu qu’il ne peut pas rassembler au second tour, a perdu la mairie. »

Le reste du discours se partage entre évocation du programme et analyse de la situation politique actuelle nationale et locale axée sur le pouvoir d’achat notamment. Parfois tout se recoupe : « Tout augmente : même la coupe de champagne ! »
Article de Nice-Premium sur le programme de Patrick Allemand
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