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1 mai 2024

Monseigneur Louis Sankalé, Evêque de Nice : « Dieu n’est pas un absolu ».

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Synode_LS-.jpg Avec 710 000 catholiques baptisés dans le département des Alpes-Maritimes, l’Evêque de Nice n’a peut-être pas de « divisions » comme l’aurait demandé Staline à propos du pape…mais il a des troupes qui rassemblent près de deux tiers de la population du département des Alpes-Maritimes. Autant dire que dans la perspective des élections municipales, sa voix « éclairée par l’Evangile » aura une certaine influence. Mais ce diplômé de HEC qui se préparait à une carrière internationale dans les entreprises avant d’être « retourné comme une crêpe par l’illumination » sait aussi parler de Dieu avec humanité sans toutefois en faire l’« homme incomparable » d’Ernest Renan. A l’origine de la convocation d’un Synode en avril 2007 pour répondre au questionnement intérieur de ses fidèles, Monseigneur Louis Sankalé préfère insister sur le « dialogue trinitaire » que sur les dogmes du Vatican avec lesquels, tout en douceur, il fait entendre une petite musique différente : ordination des hommes mariés, ouverture sur les autres religions, place de l’homme dans la société, aucune question ne semble taboue pour cet homme d’Eglise mais surtout de terrain. « On est pas sur une autre planète » a-t-il répété à plusieurs reprises.


Nice-Premium : Cela fait quatre ans, Monseigneur, que vous exercez dans l’évêché de Nice. Quel est votre sentiment sur la communauté des fidèles niçois ?

s1.jpgMgr Sankalé : Cela fera bientôt en effet quatre années pleines que je suis ici. Les premiers six mois, j’ai accompagné mon prédécesseur qui finissait son mandat avec mission de lui succéder ce qui signifie que j’ai vraiment pris mes fonctions en mars 2005. J’ai découvert en arrivant ici un diocèse plein du désir d’aller jusqu’au bout d’une réforme entreprise juste avant mon arrivée et qu’on avait baptisée « Diocèse 2000 ». Ce nom avait été donné à un travail de regroupement des paroisses passées de 260 à une cinquantaine aujourd’hui. C’était un gros travail de redécoupage des frontières des nouvelles paroisses, de réorganisation du personnel ecclésiastique entre ces différentes communautés. Arrivé au lendemain de cette restructuration, j’ai senti le désir de mener cette opération à son terme. En même temps, j’ai senti un grand besoin d’orientation pastorale avec une question qui m’a été posée dès mon arrivée : « où allons nous ? ». Les plus pessimistes disaient « on va dans le mur ». Il y a avait en effet quelques signes qui méritaient qu’on s’inquiète : la diminution du nombre de jeunes prêtres, les décès, car depuis mon arrivée, j’ai quand même enterré cinquante prêtres et j’en ai ordonné trois. Tout cela faisait qu’il y avait urgence à définir des orientations pastorales.

NP : réorganisation due au manque de vocation ?

Mgr Sankalé : oui on peut le voir comme cela. Il y avait certainement une diminution du nombre des prêtres qui conduisait à les répartir d’une façon qui permettait de servir le maximum de lieux de culte. Mais ce phénomène de regroupement des paroisses était général en France depuis une trentaine d’années. Il y avait un problèmes des prêtres , des laïcs et aussi le fait que certaines régions de notre département, je pense notamment au Haut Pays, sont moins peuplées qu’avant. Où est-il le temps où il y avait un curé par clocher dans ces communes ce qui signifiait une communauté vivante autour : on y naissait, on y grandissait, on s’y mariait, on y finissait ses jours et c’était un lieu de vie. Aujourd’hui, ce sont des endroits qui pour certains d’entre eux, sont dépeuplés mais qui conservent une activité vivace pendant l’été. J’aime beaucoup me rendre dans ces régions et voir sur le terrain le travail des prêtres nommés là-bas. On est passé à 45 paroisses et les gens disent « on a changé le nombre des wagons du train mais pour aller où ? ». A cette question posée avec insistance, j’ai répondu dès mon arrivée que j’avais trois priorités : les jeunes, la solidarité et les familles. Cela ne signifie pas que le reste est moins important mais j’ai tenu à dégager trois axes prioritaires. Cela ne suffisait pas. Une chose est que l’Evêque dise quelque chose d’important et engage les fidèles à un travail, autre chose est que les fidèles se sentent partie prenante de ces orientations. Là, j’ai été amené à convoquer un Synode, c’est-à-dire un travail de l’Eglise toute entière, tous les baptisés catholiques des Alpes-Maritimes pour qu’ensemble, on définisse des orientations. C’est ce à quoi nous nous sommes attelés depuis le mois d’avril dernier. Cela devrait durer deux ans jusqu’à la Pentecôte 2009, date à laquelle je prévois de promulguer les orientations qui auront été décidées ensemble.

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NP : ce questionnement pastoral des chrétiens niçois rejoint-il selon vous, celui des catholiques européens pour lesquels on constate une diminution de l’appartenance aux religions monothéistes et un accroissement du besoin de se référer à des croyances ?

Mgr Sankalé : c’est quelque chose qu’on retrouve effectivement. On n’est pas sur une autre planète et on fait partie de cette société et par bien des aspects, on sent le besoin, j’allais dire, d’évangéliser des personnes qui ont été baptisées. Nous avons besoin de préciser, d’affiner ce que signifie le fait d’être chrétien. Dans le vaste panorama de la vie religieuse, on voit bien toutes les possibilités qui sont offertes pour ceux qui cherchent une transcendance, de s’agréger à tel ou tel groupe. Chacun fait un peu son choix et cela n’épargne pas les baptisés et les catholiques de notre département. Simplement, il faut répondre à la question « qu’est-ce que le fait d’être chrétien ? quelle chance cela signifie-t-il et quels devoirs cela crée-t-il ? ».

NP : dans ce registre, un récent sondage du journal « La Croix » énonce que pour plus de 60% des Français et 63% des catholiques pratiquants « toutes les religions se valent ». Quels commentaires ces chiffres appellent-ils de votre part ?

Mgr Sankalé : je trouve intéressant que la question ait été posée aux catholiques et il serait intéressant de comparer ces chiffres avec ceux d’une enquête auprès de l’ensemble de la population. Le dialogue est constitutif de la foi chrétienne. Pour le chrétien, Dieu est dialogue si j’ose dire. Il est un seul, nous croyons en l’unicité de Dieu, en un seul Dieu mais ce Dieu qui est unique possède en lui-même une vie, un amour qui est échange et dépassement de soi. Il est donc circulation de vie et dialogue. Il y a entre le Père, le Fils et le Saint Esprit dans la foi chrétienne un dialogue incessant qui fait que nous croyons en Lui et en Jésus-Christ qui nous le révèle. Nous sommes introduits dans le dialogue du Fils avec son Père et nous devenons nous-mêmes acteurs de ce dialogue. Nous nous tournons vers nos frères pour être en dialogue avec eux. Il y a là quelque chose de constitutif de la foi chrétienne qui me fait dire que le dialogue entre chrétiens n’est pas une option, ce n’est pas quelque chose de facultatif qui serait réservé à ceux qui ont cette sensibilité là. Le dialogue, et notamment le dialogue interreligieux, ne peut pas ne pas être un appel permanent pour le disciple de Jésus, constamment invité à entrer en dialogue avec Dieu et ses frères. Ce sondage ne m’étonne pas beaucoup. Il révèle cette volonté d’être en dialogue avec certes le risque de tout mêler et que toutes les religions se valent. Beaucoup peuvent le penser et c’est leur droit. Je préfère imaginer qu’ils ont bien compris la question. Mais ont-ils compris qu’on peut se sauver, qu’on peut être sauvé, atteindre le bonheur que Dieu veut pour nous par d’autres chemins que la foi chrétienne ? C’est peut-être cela qui a été compris par ceux qui disent que toutes les religions se valent et je mettrai cela en parallèle avec l’affirmation, que l’on entendait encore il y a peu, qui disait « hors de l’église point de salut ». Il est fini le temps où l’on dit « hors de l’église point de salut ». De là à dire que toutes les religions se valent, c’est un raccourci que pour ma part que je ne cautionnerai pas. Toutes les religions sont respectables. Je dirais plus précisément : tous les croyants sont respectables. Le cœur du croyant est respectable. On peut croire autrement et ne pas se considérer comme ennemis. On peut croire autrement et ne pas se regarder de travers. Le fait de croire autrement ne nous rend pas méfiants vis-à-vis des autres. Je dirai d’un mot qui peut ressembler à une formule mais qui pour moi veut dire beaucoup : ce que nous cherchons, ce n’est pas à être tolérants mais à être dialoguant.

NP : la quête du fidèle ne correspond-elle pas à une perte du « je » en recherche du nous, pour reprendre l’expression de Jean-Claude Guillebaud et l’Eglise, en appelant elle-même à ce dialogue, n’est-elle pas en train de revenir sur cette notion d’individualisme dont elle se trouve pourtant à l’origine ?

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Mgr Sankalé : En effet le « je » en tant que sujet personnel a partie liée avec la tradition chrétienne et par tout ce qui a été véhiculé par la révélation biblique et par la pensée des premiers auteurs chrétiens. Je veux bien croire aussi qu’on a mis ce « je » en lumière au point de l’absolutiser. On en a fait un absolu. Absolu, c’est-à-dire sans rien, contraire à ce qu’est cette être relationnel qu’est Dieu et ce qu’Il veut faire de nous. Dieu n’est pas un absolu. Dieu est relation. Il l’est en Lui-même. Il ne se coupe ni de cet autre Lui-même qu’Il engendre et auquel Il donne naissance en produisant le troisième qu’est l’Esprit Saint. En Dieu, il n’y a pas de refus de relation et lorsqu’Il nous associe à la connaissance de son Être, Il fait de nous des êtres de relation également. Le « Je » est relatif. Je ne dis pas qu’il soit secondaire mais cela signifie qu’à en faire un absolu, on l’isole. On a raison de dire que « nul n’est une île ». Peut-être faudrait-il voir si le mot « absolu » n’est pas étymologiquement lié à celui d’isolement ? Je ne crains pas de dire que nous avons à faire l’apprentissage d’une relativité. Ne faisons pas du « je » un absolu. Nous sommes relatifs aux autres, nous ne pouvons vivre et aimer sans être relatif à quelqu’un d’autre. L’histoire de ce point de vue nous a appris à tourner le dos à tous les fanatismes, à l’intolérance, choses dont l’Eglise n’a pas été non plus à l’abri.

NP : quel est votre sentiment de théologien sur la ligne suivie par Benoît XVI et sur le dialogue avec les autres religions. N’y a-il pas une sorte de recul par rapport à l’ouverture réalisée par Jean-Paul II et le dialogue interreligieux ne donne-t-il pas l’impression d’avoir marqué le pas ?

Mgr Sankalé : non. Je crois que nous sommes toujours dans la dynamique du Concile Vatican II, c’est-à-dire inviter les catholiques à ne pas craindre de connaître et de se faire connaître des autres croyants, qu’ils soient chrétiens, juifs ou musulmans, avec religion ou bien même sans religion. Cette dynamique n’est pas remise en cause et elle continue d’alimenter le dialogue interreligieux. Qu’il y ait un changement de style dû au changement de pontificat, c’est normal et cela tient aux travaux menés par chacun des papes. Jean-Paul II s’était notamment illustré en invitant en octobre 1986, tous les chefs religieux de la planète à se retrouver à Assises pour une démarche commune en faveur de la paix, pour affirmer ensemble qu’on pouvait habiter la même planète, croire autrement et ne pas se faire la guerre. Cette attitude a accompagné tout son pontificat, notamment lors du « Grand Jubilé » où il n’a pas hésité à faire cet acte, quasi prophétique à mes yeux, de repentance qui n’a pas toujours été bien compris. Mais qui pour moi signifiait simplement « écoutez si aucun ne prend l’initiative de faire le premier pas en direction des autres, si chacun se cantonne dans son « c’est moi qui ai raison », alors on en sortira pas. Cet acte de repentance, pas toujours bien compris encore une fois, a suscité quelques émules ici et là. Il a y des Etats ou des chefs qui sont entrés dans cette dynamique. Benoît XVI est arrivé. Evidemment son discours de Ratisbonne où il a cité le Coran et la tradition musulmane a été un élément de malentendu et d’incompréhension qu’il a fallu rattraper comme on a pu.

NP : quid du discours pontifical sur la primauté de la vérité émise par l’Eglise de Rome ?

Mgr Sankalé : en effet cette déclaration, qui est un rappel, est dans une tonalité qui est un peu nouvelle et qui a été vécue par certains comme un acte, comment dire, de durcissement.

NP : comme le « Motu Proprio » du 15 juin 2007 sur la messe en latin ?

Mgr Sankalé : lorsqu’on lit le Pape, le « Motu Proprio » lui se voulait comme un moyen de parvenir à l’unité avec ceux qui s’étaient éloignés de la liturgie. C’était un acte en vue de l’unité dans leur direction. Diversement interprété. A ce titre, je reviens de la Conférence des Evêques de France en novembre et, d’une façon assez générale, il n’y a pas autant de demandes qu’on aurait pu s’y attendre et celles qui sont faites obtiennent des réponses des évêques. Avec nos prêtres, nous avons les moyens d’y répondre. Il n’est pas nécessaire de faire venir d’autres prêtres venant d’Epône ou du Mont Pasteur pour honorer ces demandes.

NP : le Cardinal Etchegaray, vice-Doyen du Sacré Collège du Vatican a récemment affirmé que la question de l’ordination des hommes mariés pouvait « se poser ». Qu’en pensez vous ?

Mgr Sankalé : je connais bien le Cardinal Etchegaray puisque c’est lui qui m’a ordonné prêtre à Marseille en 1976. Je ne suis pas du tout surpris de l’entendre dire cela et je partage cet avis. C’est une question qui peut se poser et qui s’est déjà posée. Je ne parle même pas de l’église primitive mais je parle de l’agrégation à l’église catholique de prêtres mariés venus de l’anglicanisme. La question se pose déjà. Elle n’a pas une réponse dans le sens d’une exclusion de ceux qui seraient mariés. Donc il y a actuellement des prêtres catholiques mariés sans parler de toutes les églises orientales. Le clergé maronite non religieux est un clergé marié. C’est une question que nous avons le devoir de poser dans la dynamique de ce que le Concile nous demande, c’est-à-dire, une audace missionnaire qui puise dans les sources apostoliques.

NP : Rome donne le sentiment de ne pas avoir vraiment envie de poser la question.

Mgr Sankalé : oui

NP : cela ne vous surprend pas non plus.

Mgr Sankalé : il est plus facile de manœuvrer un pointu du port de Nice que le gros bateau qui va vers la Corse. Rome c’est un gros bateau. Ils peuvent essayer de faire des manœuvres mais cela engage tellement de choses…

NP : il vient de se tenir à Paris un colloque sur « l’avenir des Chrétiens d’Orient ». Pensez vous que dans certains régions, et en particulier dans le monde arabo-musulman, les Chrétiens sont plus menacés qu’ailleurs ?

Mgr Sankalé : je n’aime pas beaucoup le comparatif en l’occurrence. Dire qu’ils le sont, oui. Dire qu’ils le sont plus qu’ailleurs, je dirais… voir. Car il y a des menaces par absorption indolore dans un matérialisme confortable qui ne sont pas moins mortelles que des menaces de persécution ouverte. Je ne connais pas le Liban. Je ne connais que la Terre sainte où j’ai rencontré de nombreuses communautés. J’ai pu sentir, à travers ces contacts, le désarroi et en même temps l’espérance de ces chrétiens. Qu’il y ait un réel problème de présence physique qui résiste à la tentation de l’exil et à la nécessité parfois de l’exil, c’est indéniable. Le palestinien catholique originaire de Bethléem qui était notre guide lors de mon dernier voyage en Terre sainte nous parlait de ses trois enfants qui sont grands et qui ont fait leur vie ailleurs. Il observait cela avec un certain regret, une certaine tristesse, et en même temps avec une espérance qui lui faisait dire pour autant : « tout n’est pas perdu ». Et ce qu’il le lui faisait dire, c’était que le sort des uns est lié au sort des autres. J’évite de dire Israël par ce que cela ne plaît pas aux uns, ni Palestine par ce que cela ne plaît pas aux autres, mais ce qui frappe, c’est cette chape qui pèse sur tout le monde, c’est vraiment quelque chose de dure et en même temps, le fait que tout n’est pas fini…même si on ne voit pas très bien comment on va s’en sortir. On pense s’en sortir ensemble ou alors on y restera ensemble.

NP : poussé par les deux autres monothéisme, le christianisme ne remet-il pas en question la séparation stricte, énoncée par les Evangiles, entre le temporel et le spirituel. Ne trouve-t-on pas de plus en plus d’ingérences de l’Eglise dans des questions politiques et sociales, des débats de société ?

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Mgr Sankalé : je dirais que oui, l’Eglise intervient, s’exprime sur des questions qui touchent à la vie de la société. Je n’ai pas l’impression qu’elle le fasse plus qu’avant. Si on regarde un peu l’histoire de l’Eglise, vous verrez qu’elle a été beaucoup plus impliquée dans la vie temporelle. On en est plus à cette alliance du sabre et du goupillon. Mais que l’Evangile soit ferment de renouveau, de progrès humain, de relèvement et de libération ou d’espérance pour l’homme, c’est sa vocation. Les chrétiens le font-ils toujours bien ? Il m’arrive de citer cette parole du chanteur Gérard Lenorman : « ce n’est pas à Dieu que j’en veux, mais à ceux qui m’ont parlé de Lui ». Je crois que l’Evangile reste pour notre société un ferment d’humanité. Ce qui me catastrophe le plus, ce n’est pas que la société se déchristianise, mais c’est qu’en se déchristianisant, elle se déshumanise. C’est là que nous voulons avoir une parole prophétique et l’assurance d’avoir un trésor que nous voulons partager.

NP : En conclusion Monseigneur, une simple question : Spirituellement, le bon candidat à la Mairie de Nice ?

Mgr Sankalé : je m’abstiendrai de répondre. Ce qui ne signifie pas que je m’abstiendrai de voter. Dans ma position, je ne peux pas indiquer une orientation de vote sinon dire que dans l’éclairage de l’Evangile, c’est d’être devant sa conscience, responsable du choix que l’on fait pour l’avenir de la société niçoise et des communes. Je ne peux pas en dire plus mais je peux vous dire que je vais voter. Je ne m’abstiens pas quelle que soit la nature du vote, national, départemental,communal. Je n’ai pas à voter aux Prud’hommes sinon je le ferais. Parce que cela me semble important. Le seul devoir est celui d’inviter les gens à en faire autant. Certes l’abstention est parfois prônée comme un acte politique mais cela ne doit pas être une démission. Nous ne sommes pas, encore une fois, sur une autre planète. Nous sommes dans une société qui est la nôtre. J’invite chacun à se placer sous la lumière de l’Evangile pour effectuer un choix en conscience.

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