

Anticor prône notamment le non-cumul des mandats et des fonctions ; l’inéligibilité définitive des élus condamnés pour délits financiers ; le renforcement des chambres régionales des comptes et l’élargissement de leur saisine ; la suppression de l’amnistie des délits financiers…
Dans le cadre de sa campagne, Anticor va partout en France présenter ses propositions à travers des meetings régionaux, des distributions de tracts et des conférences de presse. L’association a également adressé une lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle dont les réponses seront rendues publiques le 28 mars prochain.
Séverine Tessier a bien insisté sur le fait que son association est « contre la corruption mais aussi contre le « tous pourris » ! ». C’est pourquoi, Anticor soutient une dizaine de candidats aux élections législatives. Dans les Alpes-Maritimes, la présidente annonce qu’« afin de donner une visibilité à ceux qui font honneur à la Politique, et pour remplacer la prime à la casserole par la prime à l’éthique, Anticor soutient, dans la 3e circonscription, la candidature d’Élodie Jomat (PRG et PS) qui milite activement au sein d’Anticor depuis plusieurs années ».

Enfin, Jean-François Knecht a fait un tour d’horizon des nombreuses « affaires » locales actuellement en cours. Il s’est étonné d’avoir dû, à plusieurs reprises, saisir lui-même le Procureur de la République en lieu et place du maire de Nice ou du président de la CANCA, comme dans le récent scandale de la Mission locale communautaire.

