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10 mai 2024

L’OGC Nice et l’AS Monaco dos à dos

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jpg_jpg_photo_nice_monaco-2.jpgLa tendance se confirme. Nice n’arrive plus à gagner au stade du Ray. Si les dernières prestations à domicile des Aiglons sont en dessous des espérances, celle face à Monaco ne l’a pas été. Dominateurs de bout en bout, les Niçois ont rassuré sans toutefois parvenir à marquer, du fait de la formidable prestation du portier monégasque, Stéphane Ruffier.
En début de partie, les deux équipes, bien en place, sont assez craintives et ne laissent que peu d’espaces. Les joueurs de Frédéric Antonetti attaquent cependant les premiers. Bamogo bute sur Ruffier à la 3e puis à la 9e, Rémy, dribble le gardien mais pousse trop son ballon. Après avoir laissé passer l’orage, les Monégasques construisent mais ne parviennent pas à inquiéter Ospina, hormis sur un coup franc lointain de Mollo à la 20e mais le ballon frappe la barre. A la demi-heure de jeu, la frappe de Lolo passe de peu à côté. Le Gym remet le ballon sous le pied et dominent outrageusement. Mais le danger vient surtout de David Hellebuyck et de ses coups de pied arrêtés. Sur le premier, Echouafni manquait de peu l’ouverture du score de la tête (38e), alors que Modesto était obligé de dégager le deuxième devant la menace Rémy (40e). Sur le dernier avant la pause, Ruffier était mis à contribution et dégageait in-extremis sur sa ligne (45e). S’il n’a pas marqué, l’OGC Nice s’est procuré les meilleures occasions de cette première mi-temps.

Un pétard pour Ruffier, la balle de match pour Rémy

© ogcnice.com
© ogcnice.com
Au retour des vestiaires, Licata tout juste rentré en jeu prend sa chance, sans succès. Le jeu de Monaco est clairement tourné vers l’offensive. Ce qui est assez rare pour être souligné. A la 54e, sur un nouveau coup franc d’Hellebuyck, la tête d’Echouafni passe à côté. Mais le Gym domine vraiment. Les trois occasions successives de Loïc Rémy aux alentours de l’heure de jeu sont sans danger pour Ruffier.
A la 70e, Lolo et Gakpé ne trouvent pas le cadre et le Gym repart de plus belle. Les Niçois sont partout. Le dernier quart d’heure était d’ailleurs à sens unique, les locaux ayant la tâche facilitée par l’expulsion de Mongongu (76e). Dans la foulée, Ruffier était obligé de réaliser une parade réflexe devant la déviation de… Leko qui manquait de tromper son propre gardien. Le fait du match arrive à la 80e minute lorsqu’un pétard, lancé depuis les tribunes, explose dans les pieds de Ruffier. Touché à la cuisse, il terminera tout de même la partie…et de belle manière. . Le portier de l’ASM est ensuite vigilant devant les tentatives de Modeste (89e, 90e), fraîchement entré en jeu. Dans les arrêts de jeu, Rémy aura une ultime balle de match mais sa tentative passe au ras du poteau.
Le Gym a relevé la tête. Malheureusement, il aura manqué ce petit but qui aurait débloqué la rencontre. L’ASM peut remercier son gardien, auteur d’un grand match.

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