Le spectacle est de qualité sur le rectangle vert niçois et les actions dangereuses se succèdent côté niçois. Laslandes trouve une nouvelle fois Bracigliano sur son chemin alors qu’une tête d’Ederson passe tout près du montant, le feu d’articice est niçois mais sans que cela ne se concrétise au tableau d’affichage. A trois minutes du repos, Bamogo semblait avoir fait le plus difficile en ajustant une superbe tête qui prenait la direction de la lucarne nancéenne mais c’était sans compter sur le talent du portier lorrain qui, d’une belle claquette repousse l’offensive niçoise pour envoyer finalement tout le monde aux vestiaires. Les niçois ont dominé les trente premières minutes de jeu et auraient certainement mérité mieux bien que Nancy ait sorti un peu la tête du sac dans les derniers instants de la première période.
Un changement après la pause puisque Rool blessé laisse sa place à Gace. La partie peut reprendre et ce sont à nouveau les aiglons qui frappent les premiers par l’intermédiaire de Bamogo qui voit sa tentative repoussée par le géant Puygrenier qui prendra même un carton jaune quelques minutes plus tard pour une faute sur ce même Bamogo. C’est au tour de Lloris de montrer l’étendue de son talent en écartant deux belles tentatives nancéennes par l’intermédiaire de Brisson puis de Fortuné qui ne peuvent rien face à l’ultime rempart niçois. Le temps passe et le score n’évolue toujours pas malgré un jeu toujours alerte et des occasions nombreuses. C’est le moment choisi par David Hellebuyck pour soulager tout un stade. L’ancien vert récupère un ballon au trente mètres, se joue de Biancalani et expédie une frappe parfaite dans les filets de Bracigliano qui ne peut qu’effleurer le cuir et constater les dégâts. Le stade exulte et le tableau d’affichage s’anime enfin. 1-0, l’OGC Nice avait conjuré le sort et menait logiquement à la marque alors que 20 minutes restaient encore à jouer.
Pablo Correa demande alors à ses protégés de pousser et le conseil sera suivi de près puisque les rouge et blanc tentent le tout pour le tout en s’exposant toutefois aux contres niçois. Le match de Coupe de la Ligue commence à se faire sentir dans les jambes lorraines et les minutes continuent de s’égrainer. 3 minutes de temps supplémentaires qui en dureront bien plus pour les milliers de supporters qui retiendront leur souffle jusqu’au coup de sifflet final de M. Bré qui libérera joueurs et spectateurs qui laissèrent enfin éclater leur joie durant de longues minutes.
L’OGC Nice n’a encore pas tremblé ce soir et aura encore prouvé une nouvelle fois que les années se suivent et ne se ressemblent pas au sein d’une maison rouge et noire qui, en l’espace de quelques mois, est passée de l’enfer de la Ligue 2 au paradis de l’Europe.
Comme on dit, pourvu que ça dure !
