L’OGC Nice s’incline lourdement 5-0 à Saint-Etienne et ne valide toujours pas son maintien. Inexistants de la première à la dernière minute, les Niçois ont subi les assauts des Verts qui ont toujours l’objectif de jouer l’Europe. Défensivement, Nice inquiète réellement. C’est un vrai avertissement !
En espagnol, on appelle cela une « manita ». Oui, cinq buts comme les cinq doigts de la main. Ce dimanche après-midi, Nice a connu sa plus lourde défaite de la saison depuis le 4-0 à Marseille en août dernier. Mais surtout, les Aiglons ont montré d’inquiétantes lacunes techniques et une certaine apathie défensive. Samedi prochain (21h), contre Lens, le public attendra beaucoup d’une équipes qui n’a plus gagné dans son antre de l’Allianz Riviera depuis le 23 janvier (contre l’OM 2-1).
Dès le début du match, les Niçois sont en difficulté derrière. Heureusement, Mouez Hassen est dans un grand jour et sort une claquette sur une frappe de Clément (7e) puis réalise une sortie décisive dans les pieds de Hamouma (10e). Entre temps, Papy Mendy sauve sur sa ligne une frappe de Perrin qui filait dans le but. Coup dur à la 12e minute, Romain Genevois, l’homme en forme du Gym, touché à la cheville, est obligé de laisser sa place à Kévin Gomis. Et c’est sur coup de pied arrêté que les Verts ouvrent logiquement le score. Le capitaine stéphanois, Loïc Perrin, oublié par Jordan Amavi, place une tête rageuse que ne peut toucher le portier niçois (1-0, 25e).
Côté Niçois, Eric Bauthéac et Nampalys Mendys sont remuants mais trop seuls. Peu avant la pause, l’ASSE aggrave le score par Jérémy Clément. Le milieu de terrain reprend aux abords de la surface un ballon mal dégagé par la défense rouge et noir. Sa frappe limpide vient se loger dans le petit filet (2-0, 40e). Un résultat mérité pour les hommes de Christophe Galtier entreprenants dès les premières minutes. Preuve de la mi-temps de piètre qualité des Aiglons, le taux de passes réussies est de 63%.
« On n’est jamais entré dans le match. Tout simplement. Au début et en deuxième mi-temps, on a essayé un petit peu. On n’a pas été dans les duels, dans l’impact. On l’a payé cher. On n’avait pas grand-chose à espérer en jouant de la sorte. C’est une très mauvaise partition pour nous aujourd’hui » regrette Claude Puel.
Pas ou peu de changement après la pause. Gradel, encore seul, tente de lober Hassen mais le gardien niçois est vigilant (52e). Les Niçois sont asphyxiés par une équipe stéphanoise revancharde. La plupart du temps, les ballons sont perdus au niveau de la ligne médiane ce qui donne de nombreuses occasions aux Verts. Néanmoins, la première vraie occasion niçoise intervient à l’heure de jeu. Alassane Plea récupère un ballon dans la surface et frappe mais Ruffier s’empare facilement du ballon (59e).
Quelques minutes après, Saint-Etienne enfonce le clou avec un troisième but. Lancé en profondeur par Corgnet, Erding élimine facilement Jordan Amavi et trouve les filets d’une frappe poteau rentrant (3-0, 62e). Corgnet aurait pu aggraver le score, seul dans la surface, il place sa tête au-dessus (78e). Le Suédois Niklas Hult sonne la révolte, se bat côté gauche, sert Alexy Bosetti mais il tire du bout du pied (81e). Sur l’action suivante, c’est l’excellent Gradel qui aggrave la marque. Il profite d’un bon centre en retrait de Monnet-Paquet et d’une défense niçoise aux abois pour se retourner et frapper (4-0, 84e). Et peu avant le temps additionnel, Monnet-Paquet y va aussi de son but. Tabanou prend de vitesse Palun et sert parfaitement en retrait l’attaquant vert qui trompe Hassen d’une frappe pleine lucarne (5-0, 88e).
La coupe est pleine, les valises lourdes de buts. Il restera deux matches aux hommes de Claude Puel pour relever la tête et enfin assurer son maintien. En fonction des autres résultats, même un point contre la lanterne rouge, Lens, samedi, suffirait à être enfin à l’abri.
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