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22 avril 2024

Economie : pour la World Bank, le PIB mondial va progresser de 2,7 % en 2017

La croissance économique du monde sera particulièrement soumise, en 2017, au risque politique, s’accordent la plupart des économistes.

Cette incertitude, alimentée par l’arrivée imminente de Donald Trump à la Maison-Blanche ou la montée des nationalismes en Europe, n’empêche pas la Banque mondiale de prévoir une accélération de l’activité planétaire cette année.

Pour l’institution de Washington, le PIB mondial va progresser de 2,7 % en 2017 contre 2,3 % en 2016.

Les prévisions de la Banque mondiale sont traditionnellement inférieures d’environ un demi-point par rapport à celles du Fonds monétaire international (FMI), attendues la semaine prochaine, car la première tient compte des taux de change du marché, quand le second pondère les PIB nationaux en fonction des parités de pouvoir d’achat.

Par rapport à ses précédentes estimations, remontant au mois de juin, la Banque mondiale est légèrement plus pessimiste, puisqu’elle a retranché 0,1 % de croissance en 2016 et 2017. L’essentiel reste qu’elle table toujours sur une amélioration significative cette année. La dynamique viendra des pays émergents (3,4 %, contre 1,8 % pour les économies développées).

Ce retournement favorable est bien sûr lié, pour ces pays producteurs d’hydrocarbures, à la remontée des prix du pétrole et des matières premières au cours des douze derniers mois.

Parmi les économies émergentes, la plus grande, la Chine, va poursuivre son ralentissement. La Banque mondiale table sur une croissance de 6,5 % cette année, après 6,7 % en 2016, en ligne avec les objectifs officiels du président Xi Jinping.

A quelques mois du 19e congrès du Parti communiste chinois, prévu au second semestre, qui doit conforter le pouvoir de Xi Jinping, l’homme fort de Pékin fera tout pour éviter tout dérapage économique.

La Banque mondiale n’a pas élaboré de scénario sur la politique que pourrait mener Donald Trump. Sans préjuger des tensions que le futur président américain pourrait provoquer avec la Chine ou le Mexique, elle estime que le protectionnisme a d’ores et déjà gagné du terrain en 2016. Et s’inquiète du ralentissement constaté du commerce international, l’un des moteurs de la croissance.

Pour muscler l’activité, en particulier dans les pays émergents, la Banque mondiale fidèle à sa ligne, exhorte les États et les entreprises à investir davantage dans les infrastructures et la formation.

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