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30 avril 2024

Le Conservatoire de Nice s’engage dans la commémoration du centenaire de la guerre 14-18

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Nice, loin du théâtre des opérations militaires, a joué un rôle dans la grande guerre par l’intervention de ses hommes (parfois des enfants), de ses savants, des ses aviateurs, de ses artistes (l’écrivain Apollinaire) mais aussi par l’accueil de réfugiés dans tous les établissements hôteliers.


cnrr-3.jpg En prélude au concert, André PEYREGNE évoquera la Grande Guerre dans la région

Avant de venir habiter Nice, Igor Stravinsky est alors réfugié en Suisse, du fait de la révolution russe, et Diaghilev, lui-même exilé, ne peut guère l’aider. Il est alors présenté à Ramuz par le chef d’orchestre suisse Ernest Ansermet. Une partie de la partition fut écrite à Lens, où Stravinsky était hébergé dans le chalet du peintre Albert Muret.

Une œuvre créée en pleine Première Guerre Mondiale

Dans cette composition de 1917 pour un spectacle mêlant musique et théâtre, le compositeur Igor Stravinsky témoigne d’une écriture prolifique, puisant son inspiration dans de nombreuses références musicales (tango, valse, mélodies sud-américaines, russes…), autant de moments musicaux pour suivre avec délice la dynamique de l’intrigue. Quant à l’écrivain suisse Charles-Ferdinand Ramuz, il fournit un récit qui sonne comme une fable grinçante sur la guerre. L’Histoire du soldat dénonce le faux bonheur et la fausse puissance de l’argent (dont sont victimes tour à tour le Soldat et le Diable) et leur oppose la force de l’art (représentée par un violon que se disputent ces deux personnages), qui dispense la joie à condition de ne pas désirer plus qu’il n’est donné. Finalement, le Diable triomphe, – et avec lui le Mal.

« Sur le chemin qui le ramène au pays, le soldat Joseph rencontre un mystérieux chasseur de papillons. Le vieux lui propose un étrange marché : son violon contre un livre magique qui prédit l’avenir. Tenté par toutes les richesses promises, le soldat accepte. Mais lorsqu’il comprend que c’est son âme qu’il a en réalité donnée au diable, il est déjà trop tard …… »

Les professeurs du Conservatoire comme solistes sous la direction de Thibaut PONSIN

Récitant : André PEYREGNE et Jany MUCKENSTURM – violon, Elisabeth VANTHOMME – contrebasse, Gilles SWIERC – clarinette, José CASTILLO – basson, Jean Pierre GONZALVES – cornet, Jean Claude MORISSE – trombone, Régis FAMELART – percussions

Mimodrame (musique de scène en forme de mélodrame) composé par 1917 sur un texte de Charles-Ferdinand Ramuz pour récitant et sept instrumentistes

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