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15 octobre 2024

Cuisine nissarde : un patrimoine à conserver

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En fin de semaine dernière s’est déroulée une conférence autour de la cuisine nissarde pour les 110 ans de l’école hôtelière à Nice.

Lors de cette conférence nous avons pu entendre plusieurs intervenants nous parler de l’importance de la cuisine nissarde dans le monde. Le président de la Capelina d’or, Christian Coran affirme qu’il est important pour les jeunes de comprendre l’importance des traditions niçoises pour  « reprendre le flambeau ».  Cette cuisine fait même partie du patrimoine culturel immatériel national.

Pour défendre ce patrimoine plusieurs associations sont présentes pour faire comprendre l’importance de protéger ce patrimoine gustatif. Mais également des chefs de restaurant labellisés niçois, Christelle Pignon et Sara Issautier sont deux chefs respectant les fondamentaux de la cuisine niçoise.

Rudy Salles, est le président délégué de l’office du tourisme métropolitain Nice Côte-d’Azur. Il était présent lors de cette conférence, et gère le label cuisine niçoise. Ce labelle joue un rôle important dans la classification de la cuisine niçoise ou encore des snacks comme le Pan bagnat ou la Socca. Pour distribuer le label cuisine niçoise il faut que l’établissement respecte les recettes traditionnelles, et la qualité des produits.

Promotions de la cuisine nissarde

Pour la promotion de la cuisine, l’office du tourisme gère l’atelier des cuisines niçoise. Les visiteurs vont apprendre à cuisiner niçois. Cet atelier a beaucoup de succès auprès des étrangers, notamment les étasuniens qui sont très intéressés par la marque de fabrique de la cuisine nissarde.

Bernard Deloupy, écrivain niçois, fait également part de son implication dans la promotion de cette culture. Ses romans policiers se passent sur Nice et font donc une publicité pour les commerçants niçois “C’est aussi un outil, un vecteur de promotion niçoise” affirme-t-il.

Ou comme avec Michel Jocaille, chef traiteur qui décline sur des casquettes, des poivriers et des salières en forme de fleur de courgette. Une des spécialités de Michel Jocaille, qu’il travaille sous toutes les façons, en gressins ou encore en chutney.

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