Christian Estrosi a annoncé sa démission de la Présidence de la Métropole Nice Côte d’Azur. Depuis, de nombreux opposants politiques ont réagit.
À l’occasion du Conseil métropolitain du 10 juillet, Christian Estrosi a annoncé sa démission de la présidence de la Métropole Nice Côte d’Azur. Cependant, il a dans la foulée déposé sa candidature pour reprendre le poste de président de la Métropole.
Une vraie-fausse démission ?
C’est en tout cas ce que suggère Philippe Vardon, président du groupe Une autre voie pour la Métropole, dans son communiqué : “Vraie-fausse démission car évidemment, maire de Nice, Christian Estrosi ne court aucun risque quant à sa reconduction à la présidence de la Métropole. Derrière le terme policé de « clarification », le but est clair : débusquer les maires estrosceptiques, et sanctionner – en les privant de leurs vice-présidences – les maires déjà identifiés. Fini le bon vieux temps de la métropole unie, des grandes déclarations et du « un maire-une voix ».
Eric Ciotti, lui, appelle le maire de Nice a démissionné de son poste à la mairie sur les réseaux sociaux.
Vers les élections municipales
Le Parti Communiste Français des Alpes-Maritimes pointe du doigt la déconnexion du maire de Nice et de ses électeurs : “Mais cette guerre des individus est tellement éloignée des préoccupations quotidiennes des Niçois ! Les grandes manœuvres des 50 nuances de droite pour les municipales à Nice s’accélèrent ?”
Pour le rassemblement de gauche ViVA! cette démission prouve la contradiction les engagements politiques de Christian Estrosi “Il confirme ainsi qu’il n’agit plus dans l’intérêts des habitant-es de la Métropole mais qu’il est désormais focalisé sur une seule chose : battre son frère-ennemi. Cette démission pour « convenance personnelle », met surtout en évidence le caractère particulièrement antidémocratique de la composition de cette instance”. Avec seulement trois députés EELV sur cent trente-trois à la Métropole, seules les élections municipales pourront faire changer les choses. Cette guerre interne chez la droite devrait donc durer au moins jusqu’en 2026.
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