Récupération de Donnèe
18.4 C
Nice
4 mai 2024

Whole Street, l’art urbain comme mode d’expression

Dans la ville de Nice, l’art urbain est de plus en plus visible sur les différents murs. Derrière les bombes de couleurs, du talent, de l’imagination mais surtout les membres de « Whole Street ».


Depuis peu de temps, les Galeries Lafayette ont pris un tout autre visage. Des peintures éphémères sur les arcades ont été réalisés par le collectif niçois Whole Street afin d’apporter un peu plus de vie et de gaieté aux alentours de la galerie. Cette nouveauté n’est autre que de l’art urbain, aussi appelé street art par les spécialistes. Ce travail de qualité réalisé par des graffeurs suscite la curiosité des passants et fait l’unanimité.

Avec à la manœuvre Thomas Debatisse alias Otom et son ami Faben, ces deux graffeurs originaires de Nice ont monté l’association Whole Street afin de combler un retard à un manque de culture urbaine. L’aventure commence en 2015 avec un partenariat avec la mairie et une première réalisation suite à la création de la 2nd ligne de tramway. La suite est idéale pour Thomas Debatisse et son collaborateur puisque les partenariats se succèdent avec brio. Des entreprises veulent habiller leurs murs, des demandes de la mairie tombent à pic et des initiations graffiti dans les écoles s’enchaînent. L’objectif était de faire évoluer la vision des habitants de la côte d’azur sur le graffiti et toutes les Street Cultures mais aussi d’ouvrir cette culture aux plus jeunes. Mission réussie.

À Nice, dans une ville moderne, l’art urbain a explosé depuis quelques années au grand plaisir des artistes. « On vient de terminer une grosse fresque aux Lingostière et on a aussi terminé le gros projet des Galeries Lafayettes mais on a pleins d’autres projets » indique « Otom » par voix téléphonique. Alors que la création d’une fresque part généralement d’une volonté des habitants de voir un mur abîmé changer de silhouette, c’est la prison de Nice et les urgences Lenval qui devraient être mis entre les mains de l’association dans les prochains mois. Dans les zones urbex, dans les écoles, chez des particuliers ou encore sur les murs de la Ville de Nice, chacun d’eux s’exprime au format XXL, pour le plaisir des spectateurs. Whole Street cherche en permanence à se développer, leurs travaux ne s’arrêtent pas à la réalisation de grandes fresques.


L’art urbain se développe dans plusieurs domaines

Alors que l’art urbain est de plus en plus présent dans la société, le phénomène gagne en popularité et en légitimité. Passionné de bandes-dessinés depuis tout petit, Thomas Debatisse et les artistes de l’association interviennent dans différentes institutions pour des initiations graffiti. Il faut également mettre plusieurs activités à leur actif avec notamment la réalisation de live painting apportant une effervescence supplémentaire dans des événements comme les mariages ou encore les soirées. La customisation, activité phare des plus jeunes est également une activité des artistes. Vous voulez une paire de sneakers unique ? L’association Whole Street déborde d’ingéniosité pour vous satisfaire.

« On est plus d’une dizaine d’artistes au sein de l’association, des talents de toute la région » confirme l’artiste de 34 ans. Le phénomène d’art urbain prend peu à peu de l’ampleur, les adeptes se multiplient et les artistes gagnent en crédibilité auprès des petits mais aussi des plus grands. L’art urbain est synonyme de modernisation et Nice en a pris conscience.

En savoir plus sur l’association de street art ici: https://wholestreetasso.fr/

Auteur/autrice

spot_img
- Sponsorisé -Récupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de Donnèe