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13 mai 2024

Une vingtaine de manifestants rassemblés devant le rectorat de Nice

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Une journée nationale de grève a été organisée ce jeudi 3 juin. L’appel a été lancé par l’intersyndicale départementale CGT Éduc’action, FSU, SUD éducation et la FCPE. Le but était de mettre en lumière les revendications des accompagnants d’élèves en situation de handicap.


« 1/10 agent de l’éducation nationale est un AESH ». C’est le constat implacable que fait Sandrine Rousset, co-secrétaire du FSU 06. Mais cela reste insuffisant pour les syndicats. Ils demandent à recruter massivement des AESH. Ils veulent ainsi accompagner les élèves en situation de handicap. C’est pour cela qu’ils veulent supprimer « la politique de mutualisation des moyens ».

Des conditions de travail dégradées

Au mois d’avril, les AESH étaient mobilisés pour alerter sur leur situation. Ils s’estiment méprisés par l’éducation nationale. « Seul le ministre refuse de voir ce qui a été massivement porté par les AESH. Ils étaient accompagnaient des personnels pour remonter lors des audiences auprès des DASEN (Directeur académique des services de l’Éducation nationale) et les recteurs », dénonce Sandrine Rousset.

Selon eux, l’augmentation du nombre d’élèves ne s’est pas accompagnée d’une organisation différente. Pire, ces mêmes enfants sont souvent dans des classes différentes. Ils exigent ainsi l’abandon des pôles inclusifs d’accompagnement localisé.

Une précarisation de la profession

L’ensemble des syndicats de l’éducation dénoncent « ce mépris » de la part de l’éducation nationale. Ils demandent une augmentation des salaires ainsi que la création d’un statut de la fonction publique pour les AESH. « Je suis maman d’un enfant handicapé mais aussi AESH. J’ai les deux visions. Récemment, j’ai reçu une notification de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées). »

« Au départ, j’avais un certain nombre d’heures notifiées, mais maintenant on ne donne plus les heures. Les parents sont dans le flou totale. J’ai commencé il y a six ans avec un contrat unique d’insertion pendant deux ans. J’ai demandé récemment un CDI mais on m’ a indiqué que mes deux premières années ne comptent pas », détaille une AESH.

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