La maison de ventes parisienne NEO Enchères organisait ce mardi 21 octobre à Nice, à l’hôtel Westminster, une journée d’expertise gratuite ouverte à tous. Bijoux, tableaux, montres et objets anciens ont défilé toute la journée entre les mains du commissaire-priseur Quentin Charraudeau, venu à la rencontre du public azuréen.
La salle du Westminster n’a pas désempli tout au long de la journée. Curieux, passionnés ou simples héritiers d’un objet de famille se sont pressés pour faire évaluer leurs biens, souvent sans idée de leur réelle valeur. Cette opération gratuite, organisée par NEO Enchères, s’inscrit dans une série d’événements menés à travers la France par cette maison de ventes généraliste basée à Paris.
« La raison pour laquelle on est venu sur la Côte d’Azur, c’est parce qu’on a beaucoup de clients ici, qui nous disent souvent “pourquoi vous ne venez pas nous voir ?” », explique Quentin Charraudeau, président de NEO Enchères. « On avait envie de les rencontrer et de leur faire découvrir notre univers. »
Une expertise au service du patrimoine
L’ambiance, conviviale et studieuse, a permis à chacun de vivre l’expérience de l’expertise. Charraudeau décrit un processus rigoureux : comprendre l’histoire de l’objet, analyser sa cohérence, puis l’évaluer en s’appuyant sur les tendances du marché. Certaines pièces présentées à Nice seront d’ailleurs proposées dans les prochaines ventes aux enchères de la maison.
Le commissaire-priseur note également « un regain d’intérêt pour les bijoux et notamment l’or », porté par la hausse du cours, mais aussi pour les objets anciens et les tableaux. « Les gens préfèrent leur offrir une seconde vie plutôt que de les jeter. »
Parmi les anecdotes de la journée, une vieille dame s’est ainsi vu estimer une montre Piaget en or à plus de 3 000 euros, bien au-delà de ce qu’elle imaginait. Une autre cliente a découvert que ses diamants dépassaient les 10 000 euros. « C’est aussi ça notre rôle : valoriser le patrimoine et révéler la valeur de ce que les gens possèdent sans le savoir. »
Une démarche pédagogique et de proximité
NEO Enchères défend une vision moderne du métier. « Beaucoup n’osent pas passer la porte d’une maison de ventes, pensant que c’est un milieu élitiste. C’est faux. Notre mission est de rendre les enchères accessibles à tout le monde. »
Cette pédagogie a séduit Arnaud, 40 ans, artiste, venu faire expertiser deux colliers en or appartenant à son arrière-grand-mère. « L’expertise s’est très bien passée, c’était simple et clair. Ils ont évalué mes deux colliers entre 3 000 et 6 000 euros. On réfléchit à réinvestir cet argent si on décide de vendre. »
Une maison tournée vers l’avenir
Présente dans trois établissements à Paris, NEO Enchères entend poursuivre son développement à travers la France. « Notre objectif est de consolider nos bases et de continuer à aller à la rencontre du public », conclut Quentin Charraudeau.
Avec ces journées d’expertise gratuites, la maison réussit le pari de rapprocher le monde des enchères du grand public, tout en rappelant qu’un simple objet de famille peut parfois cacher un véritable trésor.