Nice : Les Tchatches sont de retour

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Ce jeudi 3 juillet à 20h, Les Tchatches reviennent à Nice et enflammeront la Cave Bocchi. Décryptage d’un concept unique.


Après une édition remarquée en mars au Bar à Potes, les artistes Maïder Fortuné, Tanin Torabi et Marion Saxod passent le relais. C’est au tour de la Cave Bocchi d’accueillir une nouvelle poignée d’intervenants : Momoko Seto, Julie Béna, Eleonora Paciullo et Hugo Berger. Mais qui sont ces Tchatcheurs et Tchatcheuses, et que viennent-ils partager ?

Des œuvres qui défilent à une vitesse éclair

Le principe n’est pas sorcier. Les Tchatcheurs et Tchatcheuses ont chacun(e) 20 secondes (et pas une de plus !) pour présenter une œuvre, dans son sens large : « un artiste, une exposition, un livre, un projet, peu importe quoi, tant qu’il s’agit d’art ». Micro à la bouche, quatre artistes disposeront de six minutes quarante pour partager leur univers au travers de vingt œuvres. Selon Julie Béna, artiste vidéaste performeuse, « Les Tchatches peuvent constituer de bonnes introductions à des pratiques ». Elle ajoute : « Je pense que cela est plus à voir comme une porte d’entrée en elle-même ».

Même son de cloche chez Eleonora Paciullo : « N’importe quelle présentation avec un public permet de transmettre un certain nombre de choses. L’intérêt des Tchatches réside dans sa programmation exigeante et éclectique. Pouvoir parler de manière libre et décontractée de projets et initiatives fait partie intégrante de la production artistique ».

Un art inspiré des Pecha Kucha

« Pecha Kucha » est une expression japonaise, signifiant « conversation » ou « bavardage ». Elle fait référence au format 20×20 cité précédemment. Les effets d’animation sont peu présents et laissent davantage d’espace à l’éloquence, la narration et au rythme. Les artistes doivent impérativement être concis dans leurs propos : c’est un exercice qui demande une grande maîtrise du sujet abordé.

« Ce format est astucieux car synthétique, mais il permet quand même d’aborder un bon nombre de sujets. Ce cours laps de temps nous pourrons donner un aperçu de chaque projet, et donner éventuellement envie de découvrir et aller parcourir les livres et magazines », se réjouit Eleonora Paciullo.

En amont de la soirée, Julie Béna a effectué une préparation adaptée : « J’ai choisi de me concentrer sur la création de personnages et d’alter ego à travers mes films et mes performances. vingt secondes, c’est court. Mais c’est un bon entraînement pour essayer de parler aux gens le plus clairement possible ».

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