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6 mai 2024

Les énergies renouvelables et l’économie des ressources à la Maison de l’Environnement de Nice

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© Maison de l'Environnement
© Maison de l’Environnement
Depuis quelques années, on peut apercevoir des panneaux solaires thermiques ou photovoltaïques sur certains toits d’habitations. Le premier convertit la lumière et la chaleur du soleil en eau chaude. Le second produit de l’électricité, revendue à EDF.
En vogue chez les particuliers mais encore trop peu en vue dans les copropriétés des Alpes-Maritimes, ces deux procédés semblent pourtant promis à un bel avenir. Rien qu’à Nice, sur l’année 2007, on dénombrait 600m² de toiture équipés de panneaux thermiques (photo). D’ici 2010, le gouvernement prévoit de satisfaire 10% des besoins énergétiques à partir de sources d’énergie renouvelables. « Les panneaux solaires thermiques fournissent 60% des besoins en eau chaude », assure Mathieu Martin, Conseiller Technique Info Energie à la Maison de l’Environnement. « De manière générale, ils sont plus rentables », poursuit-il. La copropriété « Les Glycines » à Cagnes-sur-Mer en est l’exemple. C’est l’une des rares à le faire dans le département. « On les compte sur les doigts d’une main », se désole Mathieu Martin.

Des aides financières

Les énergies renouvelables permettent, sur la durée, de réaliser d’importantes économies de ressources et même financières. Pour 30m3 de surface dans une copropriété de la Côte d’Azur, le coup de revient de l’installation d’un panneau thermique s’élève à près de 42000 euros. Heureusement, l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, la Région et le Conseil Général amènent une aide non négligeable puisqu’au final, le consommateur débourse environ 10000 euros. « Il faut sept années pour rentabiliser un panneau solaire thermique, dont la durée de vie est de 25 ans », commente Mathieu Martin.
Avant que les copropriétés n’investissent en masse dans ces installations, les particuliers non équipés peuvent désormais économiser l’énergie. Ne pas laisser des appareils en veille, préférer la douche au bain, fermer tous les volets la nuit,… »sont autant de petites choses qui, misent en commun, apportent beaucoup », confie Mathieu Martin. L’avenir de la planète commence surement par là.

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