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19 octobre 2024

Les Alpes-Maritimes se sont entendues autour d’une charte sur l’eau

Ce jeudi 13 juin a eu lieu la signature de la Charte partenariale « L’eau dans les territoires des Alpes-Maritimes ». Cet accord a pour but de mobiliser et d’unir les territoires des Alpes-Maritimes autour de la gestion de l’eau, ressource indispensable et incertaine.

À l’Institut Méditerranéen du Risque, de l’Environnement et du Développement Durable (IMREDD), différents acteurs des Alpes-Maritimes se sont réunis pour signer la Charte partenariale sur l’eau.

Quelle est le but de la charte ? Cette signature représente ainsi l’union des collectivités territoriales autour d’un problème majeur : la gestion de l’eau dans le département. Pour Emmanuel Tric, directeur de l’IMREDD, l’objectif est de « rassembler autour de questions et de réflexions le monde académique et le monde socio-économique« .

Dans une ambiance enthousiaste, la convention est signée par les acteurs des territoires des Alpes-Maritimes, les représentants des villes maralpines.

S’unir face aux « caprices de l’eau« 

Jeanick Brisswalter, président d’Université Côte d’Azur, détaille l’ampleur de cette convention. Il met un poing d’honneur à rappeler l’enjeu de la gestion de l’eau : « Cela nous impacte tous, donc cela nous intéresse tous« . Au cours de son discours, il assure l’efficacité des connaissances, si elles sont combinées à des innovations. L’intérêt est d’établir une « diplomatie scientifique« , ce qui signifie aligner chercheurs et acteurs politiques autour d’un sujet. Mais à « chaque territoire, son action« , insiste-t-il.

Charles Ange Ginésy, président du conseil départemental des Alpes-Maritimes se félicite du projet : « On a donné l’exemple. Il n’y a pas deux départements qui ont construit un syndicat unique.« 

Pour illustrer la sècheresse qui frappe le département, il évoque les « caprices de l’eau« . C’est-à-dire la difficulté des nappes phréatiques à se remplir dans les Alpes-Maritimes. Si l’eau coule, elle « ne tombe pas toujours là où on veut, quand on veut, comme on veut et dans les quantités que l’on aimerait« .

Pour alimenter les projets de la charte, il évoque le budget débloqué par le département de 130 millions d’euros. Le plan financier, sur plusieurs années s’établit en trois volets :

  • Économiser de l’eau (recherche de fuites de conduits). Aujourd’hui, dans les A-M les fuites s’élèveraient à 32millions de m3, détaille Charles Ange Ginésy.
  • Mettre à disposition des réserves d’eau individuelles pour ceux qui souhaitent des récupérateurs d’eau
  • Mise en place de grands projets dans les inter-communautés

Bulletin météo Alpes-Maritimes du 13 juin 2050

Comme à son habitude, Louis Bodin nous montre devant son écran ce qui nous attend en 2050 dans le département, basé sur une étude de Météo-France.

Il fait écho au discours de Charles Ange Ginésy : les Alpes Maritimes sont un territoire particulièrement touché par la sècheresse. Les chiffres sont éloquents, les conclusions font peur : 42°C sur les pleines, en après-midi.

« L’air est irrespirable, il faut s’y habituer« , commente-t-il. Il prévoie un changement radical du littoral et une chaîne de vie différente : « soit les espèces souffrent, soit elles s’adapteront« .

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