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2 mai 2024

Le Street Art s’invite à Nice

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Avec l’arrivée de la nouvelle ligne de tramway T2, la ville de Nice et la Métropole Nice Côte d’Azur se sont engagées aux côtés de l’Association Whole Street, pour la promotion de l’art urbain à Nice.


Ce samedi 27 juin, les niçois pourront s’initier à la culture urbaine. Différentes animations seront proposées place Garibaldi, pour les plus jeunes ou les plus anciens, curieux de ce nouveau phénomène en pleine expansion.

3 pôles seront dédiés aux activités. La Rue Ségurane sera le lieu d’expression pour ces dix artistes venus du monde entier. On retrouvera Otom, Pleks et Nobhi, un artiste brésilien tout droit venu de Sao Paulo.

Une fresque graffiti de 50 mètres de long sera disponible pour l’occasion. Pas de limites imposées pour l’expression mais un code couleur. Chaque artiste sera muni de 20 bombes de la même couleur et disposera de 5 m de large. Un jury désignera en fin d’après-midi, la plus belle réalisation.

Une journée ouverte à tous

Les enfants tout comme les plus vieux pourront venir s’essayer au graffe, Hip Hop, ou encore aux sports de glisse où une initiation sera proposée au longboard.

L’association Freeride Fondation mettra à disposition un skatepark et offira des démonstrations de BMX, avec la présence de pro-riders de la région.

En début d’après-midi, l’association Corps Arts organisera des ateliers d’initiation à la danse Hip Hop, suivi d’un spectacle de danse mêlant Breakdance, danse contemporaine et danse classique.

La journée se terminera sur deux concerts avec Fred Luzignant Funktet suivi du DJ Set mélangeant Hip Hop et Funk Old school.

Encadrer le graffiti

C’est tout l’enjeu, de la promotion de la culture urbaine. Encore réticents, la plupart des personnes ont une vision connotée du Street Art. Pourtant il ne s’agit pas de dégrader des lieux publics mais d’exprimer un art, une idée, un message, sur un support adapté.

Robert Roux, Délégué à l’art dans l’espace public rappelle toute la différence entre le « tag qui abîme » et le « graffe qui embellie ».

« On souhaitait donner vie aux rues, victimes des travaux. La Rue Ségurane a été le premier théâtre d’expression pour les artistes. Il y a eu un excellent retour de la part des niçois et des commerçants du quartier. C’est dans ce sens, que nous appuyons le projet Tram Session. C’est un festival de culture urbaine à Nice, et c’est une grande opportunité pour la ville de pouvoir y contribuer. »

Et après ?

A la fin de l’été, les palissades et les fresques seront retirées pour être mises aux enchères. L’argent récolté, sera reversé à des associations caritatives. Une initiative saluée par Robert Roux, prêt à trouver dans le futur des espaces pour ces graffeurs.

Une situation jugée toutefois compliquée pour la Conseiller Municipal Anne Ramos puisque « Nice ne dispose pas de fresques industrielles ».

La ville de Nice va cependant tout mettre en œuvre pour trouver des espaces et des lieux d’expression pour ces artistes adeptes du graffe.

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