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2 mai 2024

La saga du groupe Nice-Matin : L’aide de la Région PACA sera-t-elle le bon atout ?

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On ne reviendra pas sur cette histoire au sujet de laquelle on aurait préféré ne pas devoir s’exprimer : Un cas classique de capitalisme « vautour », comme le président Bush père* avait défini les premières applications de cette formule prédatrice économico-financière en faveur des seuls actionnaires et au détriment de la société et des salariés.


nicematin-10.jpg Reste est que l’issue de la crise du groupe Nice-Matin et de ses plus de 1 000 salariés est dans les mains des membres du Tribunal du Commerce qui devront statuer, dans les prochains jours, pour l’une ou l’autre des offres présentées.

Comme il a déjà été dit, et ce malgré la confidentialité des dossiers, les deux propositions qui devraient retenir l’attention pour l’attribution du précieux sésame, sont celle du groupe belge Rossel ( dont l’expertise n’est pas à démontrer) et la Scop-Scic des salariés du groupe.

Nul doute que le groupe de presse belge a les reins solides (Il édite les quotidiens Le Soir et La voix du Nord) et la capacité pour restructurer un groupe de presse qui en a largement besoin.

La proposition des salariés, acte de courage et de responsabilité, montre la volonté de prendre en main son propre destin et va dans la direction de la loi de l’économie sociale et solidaire : Elle répond « oui » à la demande s’il y a une autre voie que le capitalisme.

La fragilité financière du dossier des salariés (il faut tout de même donner au tribunal de Commerce des gages pour que l’offre ne soit pas téméraire mais basée sur des positions solides et des atouts forts) vient d’être renforcée par l’aide de la Région PACA qui a délibéré tout récemment un prêt de 2 millions à taux zéro et facilité l’intervention de fonds d’investissement publics pour 5 millions supplémentaires.

Une pactole importante qui renforce le volet financier et pourrait faire pencher la balance du côte de la Scop-Scic qui a le soutient du monde politique et syndical.

Seulement que pour cette opération, menée par Ladislas Polski (pour la majorité) avec le soutien de Gérard Piel (FdG) n’a pas trouvé le soutien ni du groupe UMP, ni de celui FN.

Passe pour ce dernier qui, comme on le sait, est contre tout même sans motivation, mais pourquoi cette abstention umpiste quand on sait que les deux hommes forts de ce parti dans les Alpes-Maritimes ne cessent d’apporter leur soutien aux salariés et les encourager dans leur démarche ?

D’ailleurs, aucune des deux collectivités locales a mis la main au portefeuille pour aider la Scop alors que la nouvelle loi sur l’Economie Sociale et Solidaire permet jusqu’à la prise de participation ?

La réponse formelle est à peine crédible mais surtout n’est pas recevable : Cette aide laisserait entrevoir le non respect des règles de la libre concurrence ! Quel sophisme…

Même si on peut dire ce qu’on veut, même des crétineries, on ne peut pas prétendre d’être crus. Quelle pourrait bien être la mystérieuse raison de cette attitude qui aurait pu (La délibération a été votée par la majorité ) porter détriment au dossier des salariés ?

Comme on sait, la proposition Rossel est soutenue et intégrée par l’aide financière de deux groupes immobiliers : Le monégasque Mazzocco et Safa qui aurait des intérêts fonciers à Mandelieu.

On s’arrêtera là, faute… d’imagination. « Follow the money » reste toujours une bonne règle de l’investigation qui aide à comprendre les problèmes et leurs causes d’origine.

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