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14 octobre 2024

Journée du bébé secoué au Centre Universitaire Méditerranéen

Ce lundi 25 mars a eu lieu la journée du bébé secoué animé par plusieurs conférences au Centre Universitaire Méditerranéen.

Lundi 25 mars 2024 a eu lieu la journée du bébé secoué au Centre Universitaire Méditerranéen. Lors de cette journée on a pu retrouver plusieurs conférences pour sensibiliser au syndrome du bébé secoué.

Déjà qu’est ce que le syndrome du bébé secoué ? “C’est des lésions entre le cerveau et la boîte crânienne par un geste de coup de fouet lors de secouement.” nous explique le professeur et neurochirurgien Jean Sébastien Raul. Lors du secouement, c’est l’arrachement de petites veines qui sont à la surface du cerveau, qui provoque un saignement dans la boîte crânienne. 

Le docteur Anne Laurent Vannier, dévoile que beaucoup de victimes sont secouées non pas, parce que les pleurs sont incessants. Mais d’une volonté d’arrêter les pleurs parce qu’ils dérangent et que l’adulte n’est pas disponible. Elle indique qu’il y a une confusion entre avoir envie de secouer et secouer, “Ce n’est pas normal de pas avoir envie de secouer un bébé, en revanche ça n’a rien à voir avec le passage à l’acte de secouement, tout le monde ne peut pas secouer”.

Qu’est-ce que les auteurs risquent ?

L’inspectrice des préjudices corporels lourds, Anne Valérie Thob, nous a indiqué que les auteurs de cette violence sont 55 % des hommes et 45 % des femmes. Dans son étude, elle révèle que la plupart des bébés secoués sont peu sujettes aux pleurs. Il faut se rendre compte que la moyenne de vie d’un préjudice corporel lourd d’une victime et de 14 ans. 

Il y a une grande disparité sur les condamnations, qui peuvent aller jusqu’à 15 ans. Pourtant les condamnations seront plus aux alentours de 5 à 10 ans de prison. Les condamnations sont 73% prononcé par le tribunal correctionnel et 27% par la cour d’assise ou criminel, si il y a décès. Les profils qui s’en dégagent sont des personnes lié à l’alcoolisme ou encore lié à une dépendance comme des substances. Seulement de plus en plus de profils sont lié aux jeux vidéo. “Il y a une frustration, l’enfant pleure au moment où l’adulte joue aux jeux vidéo” affirme l’inspectrice Anne Valérie Thob.

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