Récupération de Donnèe
12.5 C
Nice
29 mars 2024

François Truffaut et Clint Eastwood à la Cinémathèque de Nice

Derniers Articles

Pour ce mois de février, la Cinémathèque de Nice vous invite à la rétrospective de deux auteurs majeurs du cinéma français et américain : François Truffaut, et le réalisateur Clint Eastwood.


cinemanice.jpg La Cinémathèque, c’est aussi les rendez vous mensuels avec : le ciné-club de Jean Douchet, le studio-philo d’Ollivier Pourriol, Passeport pour l’Amérique latine, des classiques et des séances de rattrapage…

FRANCOIS TRUFFAUT

« Des Quatre cents coups à Vivement dimanche !, son œuvre se présente comme un autoportrait kaléidoscopique. Il a écrit sa vie comme un roman, mais c’est au cinéma qu’il l’a livrée, tout entière. » (Isabelle Regnier, Le Monde).

Critique de cinéma brillant et provocateur, chef de file de la Nouvelle Vague, producteur, scénariste, acteur et réalisateur, François Truffaut a inspiré de nombreux cinéastes à travers le monde… Son cinéma, fondé sur l’observation de la vie quotidienne et l’étude de caractère, mêlent humour et tendresse. La Cinémathèque rend hommage à ce cinéaste de la sensibilité à travers une programmation en deux parties (2ème partie en mars).

François Truffaut passe pour la première fois derrière la caméra avec Les Mistons, un court métrage sur l’enfance à la fois innocente et cruelle, un thème qui lui est cher et qu’il aborde à nouveau avec une grande sensibilité dans son premier long métrage Les Quatre cents coups. Le film participe à l’émergence de la Nouvelle Vague et marque le début de la saga Antoine Doinel, interprété par Jean-Pierre Léaud, que l’on retrouve dans Baisers volés et Domicile conjugal.

Avec Tirez sur le pianiste, Truffaut rend hommage au film de genre américain dont il était un ardent défenseur. Puis il tourne Jules et Jim, interprété brillamment par Jeanne Moreau ; et La Peau douce, inspiré d’un fait divers, le film n’en est pas moins une œuvre très personnelle. Le réalisateur s’essaie aux films noirs avec La Mariée était en noir et La Sirène du Mississipi avec Catherine Deneuve et Jean-Paul Belmondo, ou à la science fiction avec Farenheit 451, un film d’anticipation sombre et désenchanté.

CLINT EASTWOOD

Suite et fin de la rétrospective avec Le Retour de l’inspecteur Harry, 4ème opus des aventures du policier marginal dont Eastwood signe pour la première fois la mise en scène. Le film policier tient une place importante dans la filmographie du réalisateur qui tourne également : La Relève, Minuit dans le jardin du bien et du mal, Jugé coupable et Créance de Sang. Après une incursion dans le film de guerre, Le Maître de guerre, Clint Eastwood réalise un vibrant hommage au génie musical de Charlie Parker qui révolutionna le jazz dans Bird.

D’après le roman de Peter Viertel qui relate le tournage d’African Queen de John Huston, Chasseur blanc, cœur noir livre le portrait d’un réalisateur en proie à une obsession envahissante qui passe avant tout. Puis Eastwood retrouve le genre qui l’a fait connaître et signe un chef d’œuvre incontestable du western : Impitoyable. Avec Un monde parfait et Sur la route de Madison, le cinéaste dépeint l’intensité des sentiments à travers deux genres très différents.

Eastwood multiplie les œuvres ambitieuses et signe des films bouleversants avec Million Dollar Baby, L’Echange, et Gran Torino, une magnifique leçon d’humanité et son dernier film d’acteur.

Soirées libre d’accès sur présentation de la carte d’abonné

LE CINE CLUB DE JEAN DOUCHET – LES INCONTOURNABLES
Entrée libre sur présentation de la carte d’abonné

Rendez-vous incontournable des cinéphiles qui sont de plus en plus nombreux à assister à l’analyse magistrale d’un classique du 7ème art par Jean Douchet.

Mercredi 2 mars à 20h – City Girl de Friedrich Wilhelm Murnau, un chef d’œuvre méconnu du cinéma muet. Imprégné de l’esthétique américaine de la fin des années 20, City Girl marque l’apogée d’un cinéaste filmant les dernières heures du muet.
« Qu’importe qu’il n’ait point créé l’œuvre grandiose dont il rêvait, puisque c’est plan à plan que Murnau cherche à exprimer sa pensée… et donc à développer le mouvement même de la pensée. » (Jean Douchet).

LE STUDIO-PHILO D’OLLIVIER POURRIOL : MERCREDI 9 FEVRIER A 18 HEURES

« Le pouvoir psychiatrique » avec des extraits de films : La Maison du Docteur Edwardes, Vol au-dessus d’un nid de coucou, Sixième sens….
Entrée libre sur présentation de la carte d’abonné.

ET TOUJOURS

Des CLASSIQUES à réviser : Vous ne l’emporterez pas avec vous de Frank Capra ; Sciuscia de Vittorio de Sica ; Le Bel Antonio de Mauro Bolognini ; Les Evadés de la nuit de Roberto Rossellini ; Chut… chut… chère Charlotte de Robert Aldrich ; L’Amour c’est gai, l’amour c’est triste de Jean-Daniel Pollet ; Scènes de chasse en Bavière de Peter Fleischmann.

Et des SEANCES DE RATTRAPAGE avec : Secrets de famille de Niall Johnson ; Des temps et des vents de Reha Erdem ; Greenberg de Noah Baumbach ; La Religieuse portugaise d’Eugène Green ; Contes de l’âge d’or de Cristian Mungiu, Hanno Höffer, Ioana Uricaru, Razyan Marculescu, Constantin Popescu ; Dans ses yeux de Juan José Campanella ; Les Secrets de Raja Amari ; Rapt de Lucas Belvaux ; Une exécution ordinaire de Marc Dugain.

Informations pratiques

Carte d’abonnement : 1€
Séance : 2€
Etudiants, scolaires : 1,50€
Informations : www.cinematheque-nice.com

Auteur/autrice

spot_img
- Sponsorisé -Récupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de Donnèe

à lire

Reportages