Ce mardi soir, la Roca Team s’est lourdement inclinée (92-67) sur le parquet de l’Adidas Arena contre le Paris Basketball. Sans convictions, en difficulté défensive comme offensive, Monaco a subi de plein fouet la vivacité parisienne. Les hommes de Vassilis Spanoulis sont menés 2-0 dans cette finale.
Deuxième match de la finale de Betclic Elite entre le Paris Basketball et la Roca Team. Une rencontre qui s’annonçait capitale pour les Monégasques, après avoir raté leur premier match. Les clés pour Monaco : être présent défensivement et avoir de l’impact dans la raquette adverse. Mam Jaiteh, Matthew Strazel, Elie Okobo, Jaron Blossomgame et Alpha Diallo composaient le Cinq de départ côté Roca Team.
Premier quart-temps haché
Le début de match de Monaco est sérieux. Les hommes de Vassilis Spanoulis sont présents aux rebonds et incisifs dans la raquette. Un engagement récompensé dans les premières minutes, et influencé par le manque d’adresse des Parisiens à trois points. Le Paris Basketball n’a réussi qu’un tir à longue distance sur six au total, en quatre minutes seulement.
Les esprits s’échauffent à mi-quart-temps, après une faute antisportive de Blossomgame. Comme lors de la rencontre de dimanche après-midi, la tension est présente. Les dix premières minutes sont hachées de nombreux coups de sifflet. Les deux équipes commettent beaucoup de fautes. Dans ce jeu nerveux, c’est Paris qui se détache. Plus rapides, les hommes de Tiago Splitter parviennent à mettre en échec des Monégasques trop tendres. La difficulté monégasque dans cette fin de quart-temps est symbolisée par l’entrée de Nick Calathes : le Grec perd des ballons et subi la pression des attaquants parisiens. Au buzzer, Monaco est mené (20-13).
Monaco dans la difficulté
Au début de deuxième quart-temps, Monaco subit la loi de Paris et de TJ Shorts. Les visiteurs restent distancés et s’effondrent face aux offensives parisiennes. La Roca Team tourne autour des douze points de retard dans les premières minutes du deuxième quart.
Une dynamique qui ne s’arrange pas au fur et à mesure que le chrono s’égrène. À l’image d’un Matthew Strazel impuissant en attaque. Monaco souffre d’une grande pauvreté dans son jeu offensif. Seize points d’écart à quatre minutes de la mi-temps. Les Monégasques s’isolent, jouent le un contre un, commettent des fautes. Les attitudes n’y sont pas. À la mi-temps, treize points séparent Monaco de Paris (41-28).
La Roca Team continue de sombrer
Au retour des vestiaires, le coach de la Principauté tente un coup de poker : entrée en jeu de Vitto Brown, très peu utilisé jusqu’à présent. Et pourtant, Monaco reste sans solution. Seul Mam Jaiteh tient en vie une équipe sans jus et sans idées collectives. Le Français est le meilleur marqueur monégasque après près de trente minutes de jeu.
Vassilis Spanoulis est contraient de prendre un temps mort pour stopper l’hémorragie. Le navire monégasque chavire face à l’engagement physique du Paris Basketball. La Roca Team est trop désordonnée pour espérer revenir. Ils sont menés de vingt-cinq points avant le début des dix dernières minutes (70-45).
Dans le dernier quart, rien ne s’arrange, Monaco coule vers les abysses. Seuls les habituels remplaçants montrent de l’orgueil sur le parquet. Pendant que les leaders parisiens peuvent aller se reposer sur le banc, plus tôt que prévu. Les supporters de l’Adidas Arena chantent à tue-tête en cette fin de rencontre. Toute la salle est debout pour assister à la fête. La Roca Team s’incline lourdement sur le score de (92-67). Monaco chute de très haut et rentre sur son rocher en étant mené 2-0 dans cette finale. « On n’a pas de solution, pas de rythme. Mais on est une équipe de champion. On va tout donner vendredi soir, on ne veut pas terminer la saison sans trophées« , a déclaré Mam Jaiteh à la fin de la rencontre. Prochain match vendredi soir à 20h30. En cas de défaite de Monaco, le Paris Basketball remportera son premier titre de champion de France.