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26 avril 2024

Fête de la musique à Nice : la vidéo !

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Tout était parfait. Tout tout pour la musique. Des rythmes différents sur les différentes scènes Niçoises mais toujours le même plaisir que l’on soit simple badaud ou mélomane avisé. Ça dansait, ça chantait, ça s’amusait, ça buvait aussi. A certains endroits, on sentait même des effluves de produits illicites. Rien de bien méchant. A 99%, les milliers de personnes dans le Vieux- Nice et les dizaines de milliers sur le Port n’étaient présents que pour passer un bon moment entre amis ou en famille. Ils évoquaient leur année scolaire ou estudiantine ou prévoyaient leurs barbecues estivaux. Et puis, la fête vers 1h du matin a été gâchée. Nice-Premium n’était plus sur les lieux. Il est donc difficile de raconter objectivement ce qui s’est passé. On a entendu la version de la police. On a reçu des témoignages. On nous a appelés. Après un petit recoupement des faits, on ne peut que condamner le déroulement de la fin de soirée sur le port après minuit. Les premiers « gâcheurs » de fête sont la dizaine de « délinquants » qui s’en sont d’abord pris à des policiers puis à la foule en jetant des bouteilles sur le public présent. Il était composé en majorité de jeunes entre 15 et 25 ans venus pour assister à un événement musical avec aux platines Joachim Garraud et David Vendetta, deux des plus célèbres DJ.

Les policiers malmenés ont appelé des renforts qui ont appelé eux-mêmes d’autres renforts. La solution employée, la moins pire et la plus adéquate à ce genre de situations, a été d’envoyer des gaz lacrymogènes. Une solution préconisée pour dissiper des émeutiers ou des affrontements de supporters de football. Généralement très efficace. La question à polémiques est : était-ce la solution appropriée à ce cas de figure ? Pour tous ceux et toutes celles qui ont paniqués ce soir là, sans doute pas. Beaucoup ont des stigmates notamment en chutant lors de la bousculade. Beaucoup se sont plaints d’avoir reçu des coups de la part des policiers. Un témoin nous a dit qu’il s’était pris un coup de poing alors qu’il relevait une amie au sol. Une autre a été bousculée par un policier alors qu’elle voulait se réfugier dans un café. Dans le Nice-Matin de ce jour, Frédéric Peyran, directeur adjoint de la Police Nationale admet « que s’il s’avérait qu’il y ait eu des gestes isolés et répréhensibles, des enquêtes seraient diligentées et sans concession ».

Une certitude : la fête de la Musique à Nice jusqu’à cet incident se déroulait idéalement. Une deuxième certitude : le sentiment que quelque chose de bien plus grave a été évité. Un souhait : que tout ça serve de leçon et que d’autres gros événements identiques puissent se dérouler à Nice. Une question : est-ce que la Place Masséna, inutilisée ce 21 juin, n’aurait pas été un lieu plus sûr et plus facilement contrôlable ? Une conclusion : jeudi à Nice, la musique n’a pas adouci les moeurs.

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