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16 mai 2024

Ce soir, Richard Cairaschi « remet une journée en route »

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Cairaschi.jpgNice-Premium a croisé ce comédien de chez nous sur un étal de livre. De livre ? Oui, Richard Cairaschi était présent au Festival du Livre de Nice pour présenter aux nissartes son livre « Le parler de Nice et son comté « , un véritable sézame pour ce qui ne comprennent pas son spectacle. Et du spectacle ensoleillé de son accent du sud, il y en a eu sur le stand Gilleta avec Bernard Deloupy, son complice d’un jour !

« Approchez, approchez, Mesdemoiselles, Mesdames, Messieurs ! Aujourd’hui c’est les soldes ! Venez acheter notre livre, on vous le dédicace et en prime vous aurez une photo de nous ! » s’exprime les deux niçois. Des moments conviviales et populaires, pendant lesquelles Nice-Premium n’a pas hésité à tchater avec le célèbre Roger des planches azuréennes.


Nice-Premium : Bonjour Richard, dites, on l’habitude de vous voir sur les planches mais pas derrière un stand entrain de vendre un livre. Bon, nous admettons que « Le parler à Nice et son comté » est un bouquin très utile et nous dirons même nécessaire mais comment est né ce livre ?

Richard Cairaschi : A la suite de mes spectacles, j’entendais toujours quelqu’un qui disait : « Qu’est ce qu’il a dit ? J’ai pas compris. » J’ai fait un petit lexique à la demande de Gilbert Grisoni, mon ami, président des éditions Gilletta. C’est un grand plaisir de l’avoir écrit et c’est un peu plus chiant de venir le vendre. Mais ça va !

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N-P : Venir au Festival du Livre, c’est bénéfique ?

R.C. : Oui, on rencontre des gens. L’avantage, c’est que c’est un endroit où les gens viennent me voir, parler avec moi. On discute du spectacle, du livre. Ce qui est très surprenant c’est lorsque les gens me disent qu’on m’a vu dans un spectacle que j’ai joué, il y a 10 ans. Pour eux, c’était hier. Ils me posent souvent la question : « Alors, quand est ce que vous faites quelque chose de nouveau ? » Alors, que je fais de nouveaux spectacles. Mais c’est bien de rester dans la mémoire. C’est un plaisir. C’est valorisant. Les gens sont gentils. Ça fait bouger. Puis c’est des gens normaux, ce n’est pas des pince-fesses, ce n’est pas des gens qui me disent « bonjour » parce qu’il faut. C’est sympa et naturel.

N-P : Dans vos spectacles, le public se reconnaît.

R.C. : C’est ça le truc. Je leur raconte leur histoire et ça les touche. C’est-à-dire que ce n’est pas simplement le rire pour le rire, c’est aussi titillé un petit souvenir quelque part qui leur remet une image en tête. J’essaie de parler avec des images, de raconter une histoire pour que les gens la voient.

N-P : Vos spectacles, comme bon nombre de représentations artistes sont jouées la nuit, mais quand on assiste à l’une de vos pièces, le jour revient, le soleil brille de nouveau et l’accent chante.

R.C. : J’espère. C’est un peu le but. Déjà le simple fait de se bouger, d’aller au spectacle, ressortir alors qu’on a passé toute la journée à travailler, je trouve cet effort extraordinaire. Mon truc, c’est de leur remettre une journée en route mais une journée neuve et d’envie. Que les gens en sortant du spectacle, se sentent content, un peu moins déçu, encore un plus heureux de vivre. Leur donner l’envie. Avoir envie, c’est formidable.

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N-P : Parlez nous de votre dernier spectacle justement que vous jouerez ce soir au théâtre de Verdure de Contes.

R.C. : Il s’intitule « C’est déjà demain ». C’est un spectacle solo. Le dernier spectacle solo, c’était « Ma femme est parfaite » en 1996, et je le joue toujours. C’est un spectacle qui vieillit et mûrit bien. Et avec « C’est déjà demain », j’ai essayé de faire quelque chose d’un peu plus personnel, de parler de moi, et je me rends compte que ça m’a fait du bien de dire des choses telles que je les ressentais. J’ai vraiment essayé de parler de mes trucs. J’ai très peu inventé, j’ai un peu transformé. Il y a un côté un plus nostalgique. Les gens rient mais pour moi le rire n’est pas un critère de qualité, c’est important que j’arrive à leur donner des émotions. L’intérêt, c’est que les gens aient des émotions pendant un spectacle, qu’ils ne s’emmerdent pas, qu’ils n’aient pas mal au cul, qu’ils ne regardent pas la montre et qu’ils ne s’échappent pas.

N-P : Le programme de cet été 2007.

R.C. : Cet été, on va jouer dans les villages. On a une quinzaine de dates en juillet et août, avec au milieu, une tournée du Conseil Général avec les estivales. Et c’est à ce propos qu’on va faire un résumé de la trilogie, je vais jouer cinq pièces différentes. Comme ça les gens auront le choix, mais pour moi ça va être un peu plus compliqué. L’équipe technique avec qui je travaille est très compétente et gentille. C’est toujours un grand plaisir de reprendre une pièce malgré l’angoisse. Mais je suis content.

rd.jpgN-P : Vous envisagez de mettre sur la toile vos spectacles.

R.C. : C’est un projet pour le cinéma ou la télé d’adapter la trilogie. Mais on rencontre beaucoup plus de gens qui cherchent de l’argent que d’autres qui en proposent. Faire une pièce de théâtre, ça demande un peu d’argent, alors qu’un film, ça demande beaucoup d’argents. Il y a les DVD qui sont là. Je prépare aussi des petites comédies qui font 10/11 minutes autour du manger en méditerranée. Je suis entrain de monter la famille, de chercher des extérieurs sympas et des beaux cabanons car ça s’appelle « La cuisine au cabanon ». On est au cabanon et on mange avec ce qu’il y a. On prend des thèmes comme la blette, le poisson …Il y aura une vieille qui jouera la chef d’orchestre de l’histoire.

N-P : Une livre à conseiller pour cet été.

R.C. : Pour cet été, je vous conseille avec grand plaisir un livre très sympa de Bernard Deloupy, « Crime Sur la Prom ». C’est un polar qui se lit très facilement, qui nous parle de nous et avec une histoire formidable. Je le conseille à tout le monde.

N-P : Un dernier mot pour terminer ?

R.C. : Pourvu que ça dure.

Site Internet : https://www.debi-debo.com/index.html


Mot de l’éditeur Gilletta du « Le parler de Nice et son comté « 

Attendu par des générations de lecteurs niçois, le livre propose environ 300 mots des
plus célèbres aux plus goûteux…
Des origines à la prononciation, de l’explication à la contextualisation, truffé
d’anecdotes et empreint de culture méditerranéenne, ce “ dictionnaire ” se veut tout à
la fois irréprochable d’un point du vue linguistique mais aussi drôle et cocasse dans le
régionalisme qu’il évoque.
On reconnaîtra aisément l’auteur de ces lignes ou, à défaut, on aura hâte de le
rencontrer.

Auteur/autrice

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