À l’occasion de la 55e édition de l’enquête semestrielle de conjoncture, OSEO a décliné les résultats par région en analysant les cinq principaux indicateurs que sont l’activité, l’emploi, la trésorerie, la rentabilité et l’investissement. La région PACA représente 9,4 % des entreprises françaises de 1 à 250 salariés et contribue à hauteur de 7,2 % au PIB national.
Voici les résultats déclinés par paramètre:
Activité
L’activité est au point mort, 32 % des entreprises craignent une baisse de leur CA cette année, 33 % espèrent une hausse. En valeur nominale, l’évolution du chiffre d’affaires devrait être de – 0,2 % en moyenne en Provence-Alpes-Côte d’Azur, inférieure à la moyenne nationale (+ 0,5 %). Si 30 % des entreprises de la région anticipent un développement de leur activité en 2013, 15 % craignent une diminution.
Emploi
Légère augmentation des effectifs : 20 % des entreprises régionales les ont accrus et 13 % les ont réduits. Une croissance modérée des effectifs pour 2013 : 22 % des chefs d’entreprise interrogés pense augmenter leurs effectifs et 10 % les réduire.
Trésorerie et rentabilité
Après un fort resserrement en 1
er semestre, des tensions sont attendues à court terme. La proportion des entreprises ayant rencontré des difficultés est passée de 30 % à 39 % (vs 37 % pour la France entière). Pour les 6 prochains mois, 13% des chefs d’entreprise espèrent une amélioration et 28% craignent une dégradation. En mai, 78 % des dirigeants de la région estiment « bonne ou normale » la rentabilité de leur entreprise en 2011, pourcentage en amélioration par rapport à novembre dernier (76 %) et supérieur à la moyenne nationale (74 %). Cependant, en 2012, les résultats financiers devraient se dégrader. Si 16 % des entreprises envisagent une amélioration, 28 % craignent une détérioration
Investissement
En PACA, 44 % seulement des chefs d’entreprise pensent investir en 2012. Les dépenses d’investissement devraient aussi fortement diminuer. Si 19 % des dirigeants envisagent d’augmenter leurs dépenses d’investissement, 34 % pensent les réduire.