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1 novembre 2024

9ème édition de la Pink Parade de Nice : En 2012, l’égalité n’attend plus !

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Hier dès 16h, la 9ème édition de la Pink Parade niçoise, Marche des Visibilités Lesbiennes, Gay, Bi et Trans de la Riviera Côte d’Azur, déferlait dans les rues de Nice en une marée humaine colorée et protestataire. A l’aube du deuxième tour des élections législatives, les participants à la manifestation ont choisi le meilleur moment pour faire entendre leurs revendications !


jpg_p7163767_800x600_.jpgL’évènement était annoncé comme la plus grande « gay pride locale » de la seconde ville gay de France après Paris, Nice, avec plus de 5 000 participants attendus !
17h, Avenue Saint-Jean-Baptiste devant la « Tête carrée », le départ de la 9ème édition de la Pink Parade 2012 était officiellement lancé. Sifflets, « rainbow flag », paillettes, latex et musique électro ont rythmé le cortège qui a cheminé depuis le point de rendez-vous jusqu’à l’avenue Saint Sébastien devant le MAMAC en passant par des points stratégiques : rue de la Liberté, Promenade des Anglais, place Masséna ou encore boulevard Jean Jaurès, autant de lieux de « grande visibilité » afin de bien se faire voir, et bien se faire entendre.
L’association AGLAE – Association Gay et Lesbienne Azuréenne d’Expression – a rassemblé toute la communauté LGBT – comprendre, Lesbienne, Gay, Bi et Trans –, et les « gayfriendly » à participer à la plus grande marche pour défendre leurs droits. Une foule venue réclamer les mêmes droits pour tous : le droit au mariage, à l’adoption et à l’homoparentalité. « Les mêmes droits pour tous, que l’on soit hétéro, homo, trans ou bi ».

Bon nombre d’associations étaient présentes, militantes pour les droits de la communauté homosexuelles ou simplement «gayfriendly ». Amnesty International, qui fait parti des associations qui ont contribué à la formation de la LGBT, témoignait par le biais d’Hélène Papadoperakis vouloir faire avancer la cause gay et se battre contre l’homophobie. But commun avec SOS Homophobie ; Félix Pellefigues, représentant de l’association, se disait préoccupé par une certaine « montée de l’homophobie de la part des extrémistes-catholiques », mais d’autant plus motivé à militer encore et encore pour leurs droits.
L’association culturelle Polychromes était elle aussi de la party. Jean Flores, Président de Polychromes, réalisait l’importance de cette manifestation qui via l’espace public, véhiculait un véritable message d’amitié et de tolérance.
Le soutien du Maire de Nice Christian Estrosi était une aubaine à la veille de ce second tour des législatives, et « la provocation de CIVITAS » n’a pas entaché la manifestation. Pour AGLAE, la Pink Parade et le bon moyen d’allier revendication et festivités. Alexandra Fabiano, responsable de l’Association témoignait : « cela fait des années que nous descendons dans la rue, et nous descendront encore, tant que les droits des homosexuels ne seront pas gravés dans la pierre. Une fois qu’ils le seront, nous descendront dans les rues pour aider les pays moins ouvert que le notre ».

Comme chaque année une minute de silence a été observée devant le monument du Centenaire. C’est à l’arrivée devant le MAMAC où se déroulait « l’after » de la Pink Parade, à savoir la fameuse Pink Drink en plein air sur la terrasse du C’Factory place Yves Klein avec la bande-son déjantée de DJ Lady Power aux platines. La soirée officielle de la Pink Parade a eu lieu à partir de minuit au High Club avec DJ Sébastien Boumati.

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