« Personne n’achète mes albums mais ce n’est pas une raison pour ne pas chanter mes chansons ! » Stéphane Mondino a le sens de l’humour. Il ne se prend pas la tête et continue à croire en sa bonne étoile. Le succès, dans la chanson, c’est le jeu du hasard, une pièce qu’on jette en l’air ou un bon rebond au rugby. Une comparaison qui devrait plaire à Régis Jouve, ancien rugbyman, amoureux de la balle ovale et surtout l’impresario de Stéphane Mondino. Stéphane éprouve une légère amertume sur le milieu artistique : « Les médias sont de plus en plus durs à convaincre et le marché est difficile. Les rares places sont prises par des vendeurs de lessive…J’ai l’impression que ça a toujours été difficile même du temps de nos aînés, les Ferré, Brassens…Il faut se battre, il y a des gens formidables aussi qui nous poussent.» Régis est là pour ça.
Depuis maintenant seize ans, Stéphane chante. Et il chante bien. Deux albums (Saint Lazare en 2004 et Roll Over en 2007) et bientôt un troisième (« Les Vents Tourneront »). Le vent du succès, espérons le ! Les textes sont bien ficelés. Ils parlent d’émotions avec mélancolie, de coups de gueule avec justesse, d’injustice avec pertinence. « Monnaie » est un titre décalé sur les réussites éphémères et calculées de chanteurs « commerciaux ». « Roll Over » évoque les décès prématurés des rockeurs stars. Pour mieux situer le style, il est fréquent de faire des comparaisons parfois fortuites. A ce petit jeu, on dira que Stéphane Mondino a quelques arômes de James Blunt, en moins commercial et en plus authentique.
Stéphane et Régis vont poursuivre leur route ensemble. Nice Premium était très heureux de vous présenter Stéphane Mondino et de l’accompagner l’espace d’un concert. Il existe des artistes à découvrir se baladant « incognito » sans les feux des projecteurs.
Interview de Stéphane Mondino
Myspace de Stéphane Mondino