Le Parc national du Mercantour fête es 40 ans sur toute l’année 2019, avec des épisodes ponctuels successifs qui prendront diverses formes : expositions, films, livres, animations, avec notamment le lancement les 6-7 juillet à Valberg et un évènement de clôture à l’espace Lympia à Nice, en novembre.
L’histoire du Parc
Il aurait dû être le premier, il sera finalement le sixième parc national créé en métropole. Après plusieurs décennies de tractations, le Parc national du Mercantour voit finalement le jour en 1979.
L’histoire de la protection du Mercantour prend sa source bien avant le Parc national, dès le XIXème siècle, après que chamois et bouquetins notamment aient été presque décimés par une chasse intensive et sans limite.
Une première réserve royale de chasse est donc créée en 1859 par Victor Emmanuel II, roi de Piémont-Sardaigne, sur les massifs du Mercantour et de l’Argentera.
Puis ce fut, en 1947, la première réserve de chasse du Boréon. Couvrant 3500 hectares à l’origine, elle s’agrandit au fil des années avant d’être rebaptisée réserve de chasse du Mercantour, et atteint au final 20 000 hectares environ. De l’autre côté de la frontière, sur le versant italien, est fondée en 1949 la réserve de chasse de Valdieri-Entracque où subsistent encore une poignée de bouquetins.
En 1960, la loi sur les parcs nationaux est promulguée et le conseil général des Alpes-Maritimes puis le préfet se prononcent en faveur de la création d’un Parc national dans le Mercantour quelques mois après.
Le projet n’est cependant pas simple et fait l’objet d’oppositions farouches, à tel point qu’il faudra 19 ans pour que le projet aboutisse en 1979 malgré le caractère exceptionnel du territoire tant au niveau de sa biodiversité, de sa géologie que de ses patrimoines culturels avec notamment les gravures des vallées des Merveilles et de Fontanalba.