Après l’arrêté pris par la préfecture de la région Provence Alpes-Côte d’Azur afin de limiter le mouvement et la commercialisation des plantes susceptibles d’être atteintes, soit 200 espèces, les services du Département se sont totalement mobilisés.
L’urgence est de détruire autour des foyers qui ont été détectés (on en dénombre 6 dans les Alpes-Maritimes) toutes les plantes qui pourraient être contaminées, notamment les polygales à feuilles de myrte, dans un rayon de 100 mètres autour des foyers identifiés.
Le Département a également engagé des opérations de destruction des insectes potentiellement vecteurs de la bactérie. »
Ces restrictions risquent d’avoir un impact économique pour les entreprises d’horticulture et du paysage et de mettre en péril l’emploi dans ce secteur.
Eic Ciotti, résident du Conseil Départemental , se veut totalement engagé dans cette nouvelle tuile pour les Alpes- maritimes après les intempéries du 3 octobre.
« J »alerte l’État sur la nécessité de trouver, un juste équilibre entre la nécessité primordiale d’éviter la prolifération de la bactérie pour protéger notre patrimoine environnemental et la sauvegarde de l’activité économique des entreprises azuréennes » a-t-il déclaré dans un communiqué.
Le numéro 1 de la collectivité départementale demande une réunion en temps rapides afin de faire le point « sur ce sujet essentiel qu’est l’avenir de la filière horticole des Alpes-Maritimes et la protection du patrimoine environnemental ».
