L’occupation de plusieurs terrains par la communauté des gens du voyage sur le département crée la polémique. Précédé de Christian Estrosi Maire de Nice, Eric Ciotti président du conseil général a tenu à réagir à « ces occupations illégales ». Nice, Mandelieu, Levens, Mougins et Villeneuve-Loubet sont concernés.
« C’est une situation inédite de par son ampleur et la gestion qui a été faite de la part de l’état » déclare Eric Ciotti sur un ton grave. 700 caravanes de gens du voyage réparties sur tout le département ont mis le président du conseil général en colère : « Je dénonce la violence qui s’est associée à l’installation de ces personnes. Des coups de forces, dégradations de biens publics, des blocs de bétons arrachés et des menaces envers les policiers municipaux. Mais ce que je déplore, c’est la passivité et l’inaction du gouvernement. On peut se poser la question. Dans quel but ? Avec des motivations politiciennes ? L’objectif est de faire monter les tensions en appliquant deux poids deux mesures avec ces personnes-là. »
Après le coup de gueule, vient le temps des décisions pour le député UMP : « Nous associations des maires adoptons à l’unanimité une motion contre ces agissements. Nous nous engageons à porter plainte systématiquement avec constitution de partie civile contre ces campements illégaux. Nous engageons parallèlement des procédures judiciaires pour obtenir le remboursement des dégâts commis en raison de l’inaction du gouvernement. » Du côté des gens du voyage, on accuse les communes de ne pas respecter la loi. A savoir réserver un terrain viable pour cette communauté.
Eric Ciotti rectifie : « les terrains d’accueil existent. Quatre terrains ont été réquisitionnés par le préfet mais les gens de voyage ne veulent pas les occuper alors qu’ils sont pourvus en eau, électricité et installations rendus obligatoires par la loi. » La situation reste donc tendue, entre gens du voyage et politique.