Solides au service, efficaces en attaque et portés par un Dawid Dulski étincelant, les Niçois ont dominé Toulouse (3-1) au Palais des Sports André Brouat. Une victoire construite sur la régularité collective et la capacité à accélérer dans les moments clés.
A Toulouse, le Nice Volley Ball a signé une prestation convaincante en s’imposant 3 sets à 1 (25-23, 25-14, 22-25, 25-15). Si les Toulousains ont réussi à arracher la troisième manche, la rencontre a globalement été dominée par les hommes de Brice Donat, qui restaient sur un début de saison compliqué en Marmara SpikeLigue et une défaite à domicile face Tourcoing.
Dès le premier set, le NVB a donné le ton. Bien que Toulouse ait résisté jusqu’aux derniers points (23-25), la puissance offensive de Dawid Dulski a fait la différence. L’attaquant polonais a terminé la rencontre avec 24 points, dont 20 en attaque à 56 % de réussite, et trois blocs décisifs. Sa régularité a permis aux Eagles de garder la main dans les moments tendus, notamment lorsque Toulouse revenait à une longueur.
Le deuxième set a été une démonstration de force. Les Niçois ont rapidement creusé l’écart 16-8, puis 21-11 pour s’imposer facilement (25-14). Dans ce passage, la qualité du service a été déterminante : quatre aces, peu de fautes directes, et une réception toulousaine mise sous pression. Le passeur Hollandais Wessel Keemink a parfaitement distribué le jeu, alternant entre les ailes et le centre, ce qui a empêché le bloc adverse de se fixer.
Toulouse n’a pas dit son dernier mot
Toulouse a toutefois trouvé les ressources pour réagir dans la troisième manche. Portés par Tobias De Paula (13 points, 35 % d’efficacité offensive) et un Timo Beriot solide en réception (75 % de positifs), les locaux ont profité d’un relâchement niçois pour s’imposer (25-22). Mais cette éclaircie fut de courte durée.
Dans le quatrième set, Nice a remis la main sur le match avec autorité. Grâce à une série de services puissants de Lohan Nack Minyem et à l’efficacité retrouvée de Ryley Barnes (10 points, 43 %), les visiteurs ont rapidement pris le large (16-11). La manche s’est conclue sur un sévère (25-15), symbole de la supériorité niçoise.
Si Dawid Dulski a été le grand artisan de la victoire, il n’a pas été seul. Le réceptionneur-attaquant canadien Ryley Barnes a apporté dix points, tout en assurant une réception stable (40 % de positifs). Merrick McHenry a également pesé au centre avec sept points, dont deux blocs, et une efficacité offensive de 44 %. Enfin, le jeune libéro Mason Briggs a brillé en réception, avec un impressionnant 69 % de balles positives, sécurisant la première relance et permettant à Keemink de varier ses choix.
L’autre satisfaction côté niçois est venue de Shay Mayo Liberman. Avec 11 points à 50 % de réussite, il a été une alternative précieuse sur les phases de transition. Sa capacité à conclure les échanges longs a souvent fait mal à Toulouse, qui n’a jamais trouvé la parade.
Sur le plan collectif, Nice a affiché des statistiques solides : 49 attaques gagnantes à 52 % de réussite, 11 blocs et une réception globalement stable (50 % de positifs). Ces chiffres traduisent une équipe équilibrée, capable de s’appuyer sur plusieurs armes offensives et de maintenir une pression constante au service.
Les Eagles profitent des fautes adverses
En face, Toulouse a souffert d’un manque de constance. Tobias De Paula a été le principal pourvoyeur de points (13), mais son efficacité est restée limitée. Tibo Rippert et Pierre Derouillon ont alterné le bon et le moins bon, tandis que le collectif a affiché seulement 35 % de réussite offensive. Les 23 fautes au service ont également pesé lourd, offrant trop de points gratuits à l’adversaire.
Avec ce succès, Nice envoie un message clair : l’équipe a les moyens de jouer les premiers rôles cette saison comme l’année dernière. La profondeur de banc, la qualité de la distribution et la puissance offensive en font un collectif redoutable. Si Dulski continue sur ce rythme et que la réception reste aussi solide, les Niçois pourraient bien être considérés comme des outsiders sérieux de la Marmara SpikeLigue édition 2025-2026.

