Un hydrogénérateur en panne, une voile déchirée et maintenant des mains endolories, cette 7e semaine du Vendée Globe aura laissée des traces.
La skipper et sa machine semblent avoir besoin d’un peu de repos en cette période de fête. Avec tous ses petits soucis à bord, Alexia Barrier ne compte plus les efforts pour essayer de faire au mieux. Des efforts que le corps commence à avoir du mal à supporter par moment avec l’apparition de ces douleurs aux mains. La faute à une combinaison visiblement trop serrée au niveau des poignets et qui laisse apparaître des douleurs après 45 jours de course.
« J’ai un peu mal aux mains, donc j’ai décidé de m’occuper de moi ces jours-ci et du bateau parce que c’est important. Nous avons des combinaisons avec des manchons étanches qui sont serrées sur les poignets, du coup ça contraint le passage des tendons et je pense que c’est comme un canal carpien. J’ai déjà eu ce type de problème par le passé donc je sais qu’il faut faire des étirements, des massages,… Mais la, ça fait deux jours que je n’arrive plus à ouvrir les mains au réveil. Donc j’ai pris un petit anti-inflammatoire et ça va mieux, massage au Voltarene, et j’évite de tirer comme une grosse bourrine sur des voiles qui pèsent deux fois mon poids et ça va rentrer dans l’ordre », confiait la navigatrice à la recherche du bon équilibre entre la préservation de sa machine et son corps.
« L’équilibre entre les éléments, le bateau et soi-même, par moment il faut mettre le curseur un peu plus sur l’humain et moi c’est le moment de le faire. Et puis une fois que je serai en forme, ce sera reparti et à l’attaque. Mais la il faut que je prenne le temps de réparer ces mains, c’est l’histoire de deux jours le temps que l’inflammation passe. Ça sert les mains sur un bateau! Je n’ai pas encore appris à régler les voiles avec les pieds mais bon… », s’amusait Alexia Barrier qui n’a pas perdu le moral ni son sens de l’humour!
