Souffrant de douleurs au poignet depuis plus d’un an, la tenniswoman de 28 ans a pris la lourde décision de se faire opérer. Son retour est prévu dans plusieurs mois.
Bientôt un an que la carrière de Fiona Ferro a pris un tournant. Le 14 juillet dernier, la Française, licenciée au Nice Lawn Tennis Club, perdait son duel face à Jil Teichmann (Suissesse, actuelle 93e mondiale) lors des qualifications pour le WTA 250 de Palerme. Depuis, une longue pause suivie d’un retour au mois de février, pas au niveau escompté…
Partir pour mieux revenir ?
En début de soirée, l’ex numéro 1 française a annoncé sur son compte Instagram devoir « se résoudre à passer par la case opération » : « j’ai fait de mon mieux pour continuer malgré la douleur, mais il fallait être réaliste. Aujourd’hui, l’opération me semblait être la seule solution pour me donner une vraie chance de rejouer sans être limitée, sans compromis, et surtout avec l’intensité nécessaire pour atteindre le niveau auquel j’aspire. »
Fiona Ferro est à nouveau contrainte de s’éloigner des courts pour une longue durée. La faute à des pépins physiques à répétition. « J’ai tout mis en œuvre pour l’éviter : physio, renforcement, infiltration, réduction de la charge d’entraînement, ajustements techniques… », précise-t-elle.
Des résultats en chute libre
Au mois de février, Ferro est retourné sur le circuit avec la ferme ambition de retrouver une place décente au classement WTA. Mais la Valbonnaise d’adoption n’a jamais su trouver la clé en 2025 : deux éliminations prématurées aux W50+ de Macon (vs M. Bolkvadze ; 6-3, 6-3) et W35 d’Helsinki (vs L. Miyazaki ; 6-2, 6-3).
Cela n’est pas allé en s’arrangeant au fil des mois. Trois tournois sur l’Hexagone (Rouen, Saint-Malo, Paris) ; tous se sont soldés par des déceptions. En mai, lors des qualifications pour Roland-Garros, la joie fut de courte durée. Après s’être défaite de la Brésilienne Laura Pigossi (6-2, 7-5), Fiona Ferro s’est inclinée face à Carole Monnet (7-5, 6-2).
Le 17 juin dernier, la coupe était pleine. Un revers face à la 578e mondiale Sarah Iliev, qui l’a probablement confortée dans l’idée qu’une opération était la seule alternative pour espérer retrouver des sensations sur le court, cette fois sans le spectre d’une blessure au poignet.
