De retour sur les courts après une retraite annoncée l’an dernier, Alizé Cornet, 35 ans, n’a pas démérité face à la Hongroise Anna Bondár au premier tour des qualifications du WTA 1000 de Rome. La Niçoise s’est inclinée en deux sets accrochés (6-4, 6-4), non sans avoir montré des séquences prometteuses.
L’entame du match a pourtant été idéale pour Alizé Cornet. Portée par une belle agressivité en retour et un service solide, elle a rapidement pris le dessus sur son adversaire, breakant d’entrée pour mener 4-1. À ce moment-là, elle dictait l’échange, enchaînant les coups gagnants côté coup droit comme revers, et empêchait Anna Bondár d’installer son jeu, basé sur la régularité et les échanges en cadence.
Mais cette belle dynamique s’est ensuite peu à peu grippée. La Hongroise (89ème au classement WTA), victorieuse du tournoi ITF de Wiesbaden la semaine dernière, a su serrer le jeu au bon moment, profitant de quelques fautes directes de la Niçoise pour recoller, puis passer devant dans une fin de premier set à sens unique (4-6).
Dans le deuxième set, le scénario s’est inversé. Plus passive, Alizé Cornet a laissé Anna Bondár prendre le contrôle des échanges. Même si elle a réussi à débreaker à 1-2 dans un quatrième jeu très disputé, elle a aussitôt cédé son service, manquant l’occasion de relancer le match.
Frustrée par quelques erreurs, mais globalement combative, Alizé Cornet n’a jamais abdiqué. Et si la défaite est là, elle confirme que son retour sur le circuit, amorcé récemment avec deux victoires au Challenger de Bisbal d’Empordà, n’est pas qu’un simple baroud d’honneur.
Il faudra encore un peu de rythme et d’endurance pour retrouver sa pleine mesure, mais à Rome, la Niçoise a prouvé qu’elle avait toujours sa place sur le circuit professionnel.