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6 mai 2024

Sonia Diaz, le sourire de l’ASM

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Très sollicitée depuis le départ de Didier Deschamps, Sonia Diaz a un emploi du temps chargé. D’une simplicité et d’une gentillesse déconcertante, la séduisante directrice de la communication de l’AS.Monaco a tout de même accepté de répondre à nos questions.


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Sonia, les Français vous connaissent un peu depuis votre expérience de consultante à l’Equipe du Dimanche, sur Canal+. Mais nous ne savons finalement pas grand chose de votre parcours…

Mon parcours est assez atypique. Je suis arrivée il y a neuf ans en France, avec un bac+5 d’économie en poche. Je travaillais dans une grande boîte de cosmétiques à Madrid, quand j’ai été mutée à Sophia-Antipolis, où j’ai appris le français. Puis au bout de trois ans je suis partie à Londres. Là, mon employeur m’a dit que je n’étais pas faite pour faire des bilans, mais pour travailler dans le marketing, alors je me suis lancée (ndlr : Sonia parle quatre langues couramment). Je suis ensuite retournée sur la Côte d’Azur, où j’ai travaillé dans l’organisation d’événements sportifs. C’est là que j’ai rencontré Hervé Mathoux, qui cherchait des gens pour parler du football de leur pays d’origine pour l’Equipe du Dimanche sur Canal. Finalement, je suis arrivée à l’ASM grâce à Fernando Morientes, qui m’a demandé d’être sa traductrice, et grâce à Michel Pastor, qui m’a fait confiance pour occuper le poste de directrice de la communication.

Parlez-nous de cette rencontre avec Fernando Morientes

Nous nous sommes croisés pour le fameux match face à La Corogne (8-3). Il venait de signer à l’ASM, mais il était dans les tribunes, encompagnie de son ami Raul. Il est venu vers moi car il m’avait vue à la télévision, et il m’a demandé si je voulais devenir sa traductrice. Il voulait vraiment se faire comprendre des journalistes. J’ai accepté de la faire, en plus de mon travail, et nous sommes devenus amis.

soniadiaz.jpg Quel est votre rôle aujourd’hui au sein de l’AS.Monaco ?

Je suis en charge de l’image du club. Je gère les campagnes de publicité, les affiches… L’ASM a fait beaucoup de progrès ces dernières années au niveau de la communication (Internet, relations avec les supporters…). C’est l’une des priorités du président Pastor, qui a rapidement compris tout l’intérêt d’une bonne communication.

Quelles sont vos relations avec les supporters aujourd’hui ?

Les relations entre les club et ses supporters se sont également améliorées ces dernières années. Je tiens à signaler que tout le mérite en revient au président Pierre Svara, qui avait fait un travail énorme dans ce sens l’année de la finale de la Ligue des Champions. Michel Pastor a repris le flambeau, et les relations sont restées bonnes, notamment avec les Ultras. Dans un autre domaine, nous proposons une gamme de produits dérivés beaucoup plus large qu’auparavant.

Comment se comportent les joueurs de l’ASM avec vous ?

Pour eux, je suis un peu la grande soeur, du haut de mes 36 ans. Je suis bien sûr proche des joueurs hispaniques (Chevanton, Perez, …), mais tous les garçons sont adorables. J’organise ausii souvent des fêtes avec les femmes des joueurs, pour souder les liens. Le rythme de vie d’un joueur professionnel n’est pas évident à supporter…

Comment avez-vous réagi au départ de Didier Deschamps ?

Avec Didier, nous étions très proches. Il a connu de nombreux championnats et j’ai travaillé dans différents pays, nous étions souvent sur la même longueur d’ondes. Son départ m’a fait un choc, je ne m’y attendais pas du tout. Il m’a fallu deux semaines pour réaliser. Je m’étais préparée à tout sauf à ça…

Depuis, des rumeurs affirmant qui vous pourriez l’imiter circulent. Qu’en pensez-vous?

Dans l’esprit des gens, mon image est associée à celle de Didier. Comme je le dis, son départ m’a surpris, ça a été un coup de massue. C’est difficile de continuer sans lui. Pour l’instant je suis là, et j’aime ce que je fais. Mais je démissionnerai peut-être sur un coup de tête, c’est dans mon caractère.

guidolinlogo.jpg Quelle impression vous a laissé le nouvel entraîneur, Francesco Guidolin ?

Il est arrivé de façon très humble, avec des attitudes à l’opposée de celles d’une star. Il a conscience qu’il n’est pas connu en France, et qu’il devra travailler et obtenir des résultats avant de pouvoir parler. Par exemple, il voulait faire tous les entraînements de la semaine à huis clos, mais je lui ai dit que ça ne se faisait seulement les veilles de matches. Il m’a dit « Sonia, continue de faire comme tu as l’habitude, on verra tout cela d’ici deux semaines ». Enfin, il fait beaucoup d’efforts pour apprendre rapidement le français.

Nicolas Pelazza

Auteur/autrice

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