Mercato large, changement de nom… Le Stade Niçois s’apprête à entrer dans une nouvelle ère à moins de deux mois de la reprise du championnat.
Condamnés depuis avril à une relégation en Nationale, les Aigles n’ont jamais déposé les armes et se sont battus jusqu’à la dernière journée, s’offrant un succès à domicile face à l’US Dax (34-19). Dans une forme de continuité, Nice a montré une grande résilience et semble fin prêt à aborder l’exercice 2025-2026.
Nouveau nom, nouveau chapitre
C’est l’information qui enflamme les réseaux du club. À 7 heures pétantes, le Stade Niçois a annoncé changer de nom et se fera désormais appeler Nissa Rugby. En plus de la publication d’une vidéo longue de 8 minutes, un communiqué est paru sur le site du club. Quelques lignes qui résonnent comme le prélude d’une période positive.
« Nissa Rugby marque une nouvelle ère pour notre club. Nissa Rugby traduit notre ambition de représenter le rugby à Nice, mais aussi le rugby des Alpes-Maritimes. Nissa Rugby s’inscrit au sein d’une riche tradition rugbystique depuis 1912, tout en embrassant une vision d’avenir ambitieuse. Nissa Rugby symbolise notre attachement à nos racines niçoises tout en renforçant notre identité locale et territoriale. »
Un quatrième nom qui fait suite au Racing Rugby Club de Nice (1912-2001), au
Rugby Nice Côte d’Azur (2001-2012) et au Stade Niçois (2012-2025). Un nom 100 % niçois qui fait écho aux coutumes locales, qui appelle au soutien de tout un territoire et se veut porteur d’un ancrage local fort.
Objectif reconquête
34 départs, 18 arrivées, 15 prolongations. Un effectif presque parfaitement équilibré après une vague de sorties. Et les éléments qui débarquent donnent l’eau à la bouche. La direction a opté pour l’expérience. La moyenne d’âge des recrues est de quasiment 30 ans. Parmi les arrivées marquantes, celle de Waisea Nayacalevu. Depuis l’annonce de sa venue en janvier, le Fidjien de 35 ans a eu le temps d’appréhender son transfert vers Nice. Le 4 juin, il a annoncé mettre un terme à sa carrière internationale. Passé par le Stade Français (2012-2022) et Toulon (2022-2024), l’ex-international fidjien (40 sélections) revient pour un probable dernier challenge sur l’Hexagone.
Toujours à l’étranger, Nice s’offre les services d’Owen Williams. À 32 ans, le demi d’ouverture a honoré huit sélections avec le pays de Galles. Deux recrues en provenance de la province des Ospreys, qui s’ajoutent à une longue liste de joueurs évoluant en France. Le Stade Niçois a pioché parmi les joueurs d’Aix (Hayden Thompson-Stringer, pilier, 30 ans – Josh Tyrell, 2ème ligne, 34 ans – Atila Septar, centre, 29 ans). Sans compter l’arrivée possible de Bilel Taieb (3ème ligne, 32 ans). Vannes (Pro D2) et Bayonne (Top 14) font également partie des clubs qui ont cédé plus d’un joueur à Nice (Pat Leafa, talonneur, 36 ans – Christiaan Van Der Merwe, 2ème ligne, 28 ans). Les autres recrues proviennent essentiellement de clubs français (Bordeaux, Agen, Nevers, Carcassonne…).
Du côté des prolongations, plusieurs cadres restent fidèles malgré la descente en troisième division : Luyuvo Pupuma, Jules Martinez, Sione Anga’Aelangi, Thibaud Rey… Nice pourra aussi compter sur son ouvreur prometteur de 19 ans, Flavio Asquini.