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6 mai 2024

Richard et Benjamin font « La Père » à La Cité de Nice jusqu’au 31 décembre

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Richard et Benjamin prêts à faire rire.
Richard et Benjamin prêts à faire rire.

Richard c’est bien sur Richard Cairaschi, le plus nissart des comédiens et Benjamin, c’est son pendant pour la chanson, Benjamin Novarino Giana, qui, après Nux Vomica, se taille un beau succès avec Lo Cor de la Plana, ce groupe polyphonique de Marseille. Les deux font désormais une belle paire de pères sur scène dans cette comédie de mœurs signée par Richard qui a voulu, à sa manière, célébrer le centième anniversaire de la naissance de Françoise Dolto.

Le trublion niçois ne s’est pas contenté d’écrire les dialogues, il signe également la mise en scène en plus d’apparaître sur les planches. Il en fait même beaucoup plus, ce qui a pour conséquence de le stresser au point qu’il a « zappé » quelques répliques lors de la « première ». L’assistance lui était déjà acquise et ne lui en a pas tenu grief, elle était venue voir la « dernière blague » de celui qui l’avait entraînée avec son livre « Parler de Nice et de son comté » paru aux éditions Gilleta-Nice-Matin.

Jean-Louis tenant Marion devant Gilbert (répétition)
Jean-Louis tenant Marion devant Gilbert (répétition)

Lui, Jean-Louis Bochardon, DRH d’une grosse entreprise, a pris une année sabbatique pour s’occuper de Marion, sa dernière fille que sa nouvelle femme, de trente cinq ans plus jeune, lui laisse pendant qu’elle préfère passer son temps au travail. Il connaît Françoise Dolto, ses ouvrages sur le bout des doigts et ne veut pas passer à côté de son nouveau rôle de père comme avec ses enfants d’un précédent mariage. Il a beaucoup lu sur l’éducation d’un enfant, il ne « jure » que par les conseils livresques, ce qui agace profondément son jeune voisin, Gilbert Pati, un chômeur longue durée , lui aussi nouveau papa d’un petit Théo que sa femme, nettement plus âgée, lui confie pendant qu’elle travaille. A priori, c’est le seul point commun entre les deux hommes, leurs femmes travaillent pendant qu’ils essayent de pouponner, chacun à leur manière…

une scène lors de la
une scène lors de la

Pour ce musicien toujours en quête de succès, pas question de recettes miracles et éducatives dans les livres et la première discussion entre les deux pères porte sur l’utilisation des couches. Ils n’ont pas du tout la même conception de la vie et surtout de l’éducation d’un enfant d’autant plus qu’ils ne sont pas de la même génération. Le rire vient tout seul au fur et à mesure des échanges verbaux qui sont souvent ardus entre ces deux papas comme cette réplique du plus vieux face aux doutes de sa vigueur de la part du « pitchoun », « Même quand la neige est sur les sommets, la plante est toujours verte ». Que dire de la chanson « Assedic blues, sabbatique blues » ? Venez les écouter en espérant que le vrai futur papa (c’est prévu pour cette fin d’année), Benjamin, ne soit pas obligé de prendre une « soirée sabbatique » au moment d’une représentation ! Ils seront sur scène jusqu’au 31 décembre, qui sera une soirée de gala en plus d’être la dernière.
Texte, mise en scène & scénographie de Richard Cairaschi avec Benjamin Novarino Giana et Richard Cairaschi. (www.debi-debo.com)

« La Père » (chaque fin de semaine) jusqu’au 31 décembre à 21 h (dimanche 21 et 28 à 15h)
Théâtre de la Cité / 3, rue Paganini – NICE – Infos & réservations au 04 93 16 82 69 ou sur www.theatredelacite.fr

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