JO 2030 : le COJOP Alpes françaises affine le plan des sites pour les Jeux d’hiver

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Le Comité d’Organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’Hiver des Alpes Françaises 2030 a présenté son schéma préférentiel. Cette proposition vise à sécuriser les sites d’accueil des épreuves, avant une validation définitive par le CIO en décembre.

Réuni hier en Conseil d’Administration, le COJOP a présenté un schéma préférentiel des sites envisagés pour accueillir les compétitions olympiques et paralympiques d’hiver de 2030. Ce plan, porté par son président Edgar Grospiron, servira de base de travail en vue d’une validation par la commission exécutive du Comité International Olympique.

Ce schéma est structuré autour de quatre grands pôles : Haute-Savoie (Le Grand-Bornand, La Clusaz), Savoie (Courchevel, La Plagne, Val d’Isère), Briançonnais (Serre Chevalier, Montgenèvre) et Nice Côte d’Azur. L’objectif affiché est de garantir la compacité et l’accessibilité de l’événement.

Pour Edgar Grospiron, il s’agit d’une avancée majeure : « avec ce schéma préférentiel abouti, et une équipe en ordre de marche pour valider définitivement chaque site d’un point de vue budgétaire et technique, le COJOP passe la vitesse supérieure ! Mon objectif, c’est de faire des Jeux spectaculaires, dans le respect de la contrainte budgétaire et en bâtissant un héritage durable. »

Des étapes encore en discussion

Si 80 % du plan est désormais défini, plusieurs points restent à finaliser. Le cas de Val d’Isère illustre les enjeux actuels. La station pourrait accueillir des épreuves de ski alpin. Des discussions sont en cours pour cadrer les engagements nécessaires et s’assurer de leur viabilité financière.

Concernant les Jeux paralympiques, le retrait éventuel de Méribel pour l’accueil des épreuves de neige entraînerait la recherche d’une solution alternative. Le COJOP travaille avec le Comité Paralympique Sportif Français et le Comité International Paralympique pour anticiper cette éventualité. L’objectif reste d’assurer l’accessibilité des lieux et la bonne organisation des compétitions.

Autre dossier ouvert : celui de l’ovale de patinage de vitesse. Un appel à proposition a été lancé pour identifier la ville hôte de cette discipline. Le choix devra répondre à des critères logistiques et budgétaires, dans la lignée du reste du projet.

L’organisation s’active, des décisions à venir

Au-delà des choix de sites, le COJOP accélère sa mise en œuvre. Un comité de direction sera en place dès septembre. Il permettra d’avancer sur les études de faisabilité et la signature des conventions nécessaires avec les collectivités.

Un budget global est en cours d’élaboration. Il sera présenté à l’automne. D’autres chantiers sont engagés : la définition de la marque des Jeux, la création de l’emblème officiel, ou encore la préparation de la passation des drapeaux olympique et paralympique, prévue lors des cérémonies de clôture de Milan-Cortina 2026.

Chaque site retenu fera l’objet d’une convention précisant les rôles de chacun. Le COJOP sera en charge de l’intérieur des sites de compétition. Les collectivités interviendront sur le domaine public. Ce cadre permettra de sécuriser la mise en œuvre du projet, notamment d’un point de vue technique et financier.

Les mois à venir seront décisifs. Le COJOP doit maintenant finaliser les derniers arbitrages, contractualiser les engagements et présenter un dossier solide au CIO. L’objectif est de tenir le calendrier prévu, tout en s’assurant que chaque étape soit validée collectivement.

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