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25 avril 2024

Des violences gratuites à l’Allianz Arena

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Pauvre logique ! Samedi soir, quelques 300 pseudo-supporters ont obligé, par leurs agissements agressifs, le président de l’OGCN à quitter le stade pour des raisons de sécurité : il était fautif, à leurs yeux, de ne pas investir suffisamment d’argent dans le club pour que l’équipe soit plus compétitive.


Laissons les autorités en charge du dossier faire les enquêtes nécessaires pour identifier les responsables et prendre les sanctions qui s’ imposent.

Mais, la surprise est toute autre : dans les différents commentaires sur ce dossiers, on met l’accent sur le fait que l’origine ou la cause de ces incidents pourrait être conséquente à l’absence de grillage entre les tribunes !

Qu’importe donc que l’Allianz Riviera réponde aux critères UEFA, le voilà « coupable » de favoriser les exploits de ces surexcités déguisés en supporters.

Une pure et simple inversion du principe de cause à effet.

Il est vrai que, parfois, les clubs, au nom de sacrosaint « 12ème homme », sont quelque part aussi complices avec ses franges de malfrats qui, minorité active au milieu d’une majorité silencieuse, trouvent un terrain fertile pour imposer leur loi.

Et, une fois c’est tel joueur qui ne leur plaît pas, une autre fois c’est l’entraîneur qu’il faut « virer », aujourd’hui, c’est au tour du président, fautif de ne pas être un riche qatari ou un oligarque d’Europe de l’Est, mais tout simplement un niçois passionné et aux moyens financiers limités.

D’ailleurs, le sport niçois, dans son ensemble, souffre de mécènes au portefeuille généreux et les divers clubs vivent principalement des généreuses subventions municipales (pour mieux comprendre il suffirait d’analyser les bilans et comparer les fonds propres avec les subventions publiques). C’est un tout autre sort qui devrait être réservé à des personnes tel que Jean-Pierre Rivère.

Mais, pour en revenir aux faits de samedi soir, où est donc la logique là-dedans ? On attend, presque avec impatience, que quelqu’un nous l’explique.

Pour remettre les pendules à l’heure, il faudrait tout d’abord enlever tout alibi à ces sauvageons et appeler les choses par leur nom : des violences injustifiées et gratuites. Leur éviter,ainsi, toute forme d’indulgence afin que les auteurs comprennent bien et une fois pour toutes, qu’avant même l’application de la loi, ce sont les clubs et les autres spectateurs qui les condamnent et refusent leur présence.

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