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22 avril 2024

L’économie des Alpes-Maritimes tient toujours la route !

Messieurs Bernard Kleynhoff et Yves Grosso, respectivement présidents de la CCI NCA et de l’UPE 06, nous ont livré les résultats économiques des Alpes-Maritimes du 1er semestre 2011. Si les résultats sont bons, c’est en grande partie grâce au tourisme.


breveon279.jpgQue le niveau de 2007-2008 est loin ! Malgré de bons résultats, la santé économique d’avant-crise n’est qu’un lointain souvenir. Même la reprise qui se dessinait a connu un « net essoufflement » selon Bernard Kleynhoff : « nous ne sommes pas dans les valeurs que nous étions en droit d’attendre. Globalement ça reste bon, sauf dans les services, où l’on note une légère baisse ».

Au rayon des chiffres alarmants, la hausse de 17% du chomage pour les personnes de 50 ans ou plus. La durée du chomage s’allonge aussi en parallèle : +16.5% pour une durée supérieure à un an, +28% pour un chomage de 2 ans ou plusUne augmentation qui peut s’expliquer par l’attractivité du département. Paradoxal mais logique, si l’on considère que des embauchés qui rejoignent les A-M traînent des conjoints derrière eux. Au total, ils étaient près de 50000 sans emploi au 1er juillet un chiffre que l’on n’avait pas connu depuis 6 ans.

Quand au moral des chefs d’entreprises comme celui des français qui vacille, Yves Grosso s’est montré rassurant. « La Grèce ne représente que 3% du PIB de l’UE. La France a les banques les plus solides en Europe. La guerre économique qui fait rage est féroce, les Etats-Unis vont mal donc vont « pointer le voisin du doigt, on cherche à déstabiliser l’Europe ». « Il faut savoir que toutes les grosses banques ont la capacité de rembourser la dette de la Gèrce en un trimestre, il fait rester optimistes, c’est le meilleur moyen de combattre l’incertitude ».

Le tourisme, véritable moteur

Dans la technologie et les communications, on note une baisse de 4%. Cela provient des autres entreprises, dans ce marché international, tout se répercute très vite. Il se livre « une compétition de territoires et d’attractivité qui fait souffrir les grands groupes. Il leur reste à inventer la dernière génération de l’électronique moderne ». Les effectifs toutefois restent stables … pour le moment.

Le niveau de livraison du commerce de gros est très bon. Mais « le manque de vigueur de la consommation, la concurrence d’internet pèsent beaucoup sur ce secteur. Les soldes ont été une terrible déconvenue ». Il faut aussi noter la fin des primes à la casse.

Dans les services, les chefs d’entreprises redoutent un repli à l’étranger. L’export peut leur peser beaucoup:  » il y a moins de visibilité car les carnets de commande se remplissent moins vite et les délais sont plus courts ». Le domaine des sciences du vivant tire sont épingle du jeu, avec une hausse de 8%, et un emploi en hausse de 30%.

Le tourisme reste comme toujours une satisfaction. Les étrangers représentant 55% des touristes, soit une hausse de 2%, et on note un hausse de la part d’anglosaxons, ce qui faisait parfois défaut. Comme depuis bientôt 30 ans, la croisière est en hausse régulièrement, +3% cette année. Avec 474000 passagers, ce secteur a été épargné par la crise.

Le trafic aéroportuaire connait une hausse de 9,2% par rapport à l’an passé, avec 7,2 millions de passagers de janvier à août. Et cela va continuer à un rythme effréné cet hiver avec 10 nouvelles lignes : 40 compagnies vont desservir 66 destinations dans 26 pays. De quoi assurer la continuité en toute saison pour ce secteur bien portant, véritable moteur de l’économie azuréenne.

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