La présidente du parti « Ensemble pour la grandeur de la France » a officialisé, la semaine dernière, sa candidature à Nice pour les municipales de 2026. Nathalie Dloussky veut incarner une alternative citoyenne face aux listes déjà établies.
Nathalie Dloussky, présidente du parti « Ensemble pour la grandeur de la France », a annoncé sa candidature à la mairie de Nice. Sa liste se veut « un projet de rassemblement citoyen, indépendant des partis traditionnels classiques, mettant en avant les valeurs de souveraineté locale, de grandeur retrouvée et de renouveau. »
L’entrée en campagne de cette nouvelle candidate Niçoise marque une nouvelle étape dans le paysage politique local. Face à la droite de Christian Estrosi et à l’alliance Eric Ciotti–RN ou encore la lutte entre l’Union des gauches et Nice Front Populaire, la candidate présente sa liste comme « une alternative sérieuse. » Le collectif est encore en constitution et prévoit de premières prises de parole publiques dans les prochaines semaines.
Son programme repose sur « la transparence, la responsabilité, la participation citoyenne et la défense des spécificités niçoises. » À travers cette démarche, Nathalie Dloussky souhaite ouvrir « un nouvel espace politique à Nice, porté par une volonté d’union au-delà des clivages habituels. »
L’annonce officielle positionne « Ensemble pour la grandeur de la France » comme un acteur désormais présent dans la campagne municipale. La candidate veut inscrire cette dynamique « dans le long terme pour peser sur la vie politique locale et nationale. »
« Je viens sans programme, mais j’arrive avec une vision »
Née et installée à Nice, Nathalie Dloussky revendique un ancrage profond dans la ville. « Niçoise, j’habite dans le quartier du port. J’y ai grandi, de l’école Terra Amata au lycée Masséna, en passant par le Collège Port Lympia, et jusqu’à la faculté de Valrose. Je connais Nice et je l’aime. »
Botaniste, formée à la phytothérapie, passionnée de nature et de musique, elle a publié un ouvrage intitulé De l’humanité aux éditions Beaudelaire. Elle anime aussi des ateliers citoyens. Ces rencontres doivent permettre, selon elle, aux habitants de définir eux-mêmes les priorités pour leur ville. « Je n’ai pas de programme, je ne fais pas de promesse. Je prône la démocratie directe, ce sont les Niçois qui doivent reprendre les rênes de leur devenir collectif. »
Son parcours politique débute en 2018 au sein du mouvement des Gilets Jaunes. Depuis, elle a pris part à plusieurs scrutins, des européennes aux législatives. Cette expérience nourrit aujourd’hui sa démarche municipale : « de « On lâche rien » pro-RIC du mouvement Gilet Jaune, j’en suis arrivée à « Je m’engage » au service des Niçois. »
Sa vision pour Nice repose sur la défense du patrimoine et de l’environnement. « Nice doit défendre sa culture : le patrimoine oral (arts de la parole, danses, mélodies) et le patrimoine écrit (textes et partitions de musique) ; les paysages naturel et bâti : protéger les végétaux et les monuments qui identifient chaque quartier ; les traditions chrétiennes : restaurer le patrimoine religieux ; les spécialités culinaires et l’artisanat : assurer la transmission des savoir-faire. »
La candidate met aussi en avant la préservation du littoral. « Avec son port, Nice est l’une des façades maritimes de la France. Nice doit protéger son écosystème marin et son littoral. » Elle plaide pour « un tourisme respectueux des Niçois qui veulent pouvoir se loger, et une agriculture périurbaine de proximité. »
Dans sa déclaration, Nathalie Dloussky affirme : « entre tradition et modernité, Nice doit devenir un phare français en Méditerranée. J’aime Nice et j’aime la France, mon seul pays. »
La candidate conclut son appel par une invitation à rejoindre son projet : « un pays ne peut être grand sans son peuple. J’ai donc besoin de vous. Pour financer l’impression de la propagande, j’ai besoin de vos dons. Sans vous, rien ne m’est possible. Rejoignez notre projet démocratique et ma vision d’avenir, pour Nice et pour la France. »
