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29 avril 2024

Dominique Estrosi, une niçoise au coeur culturel…

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Cette exposition ukrainienne est à visiter à présent à la galerie « Princesse de KIEV » – 12, Rue Valperga à Nice (derrière Nice Etoile).


estrosi-dominique.jpg Nice-première : Art contemporain, qu’est-ce que cela vous évoque ?

Dominique ESTROSI : J’ai toujours été attirée par l’Art Naïf. A Nice, nous avons la chance d’avoir Le Musée International d’Art Naïf Anatole Jakovsky. Toute cette émotion…Je pense également à Cézanne et surtout à Matisse par les lieux exceptionnels pour notre patrimoine culturel qu’il nous a légué… Et puis l’Ecole de Nice, Klein, Nikki De Saint Phalle .. Le MAMAC qui nous offre toutes ses expositions internationales de grandes qualités pour le public niçois. Pour finir, Nice perdurera dans la création contemporaine par une nouvelle génération d’artistes de talents que je soutiens régulièrement.

NP : Que pensez-vous des projets d’échanges culturels Euro-Méditerrannéen qui est une des priorités pour l’association Ambre International ?

DE. : Il faut s’ouvrir à nos voisins qui n’attendent que cela. Le positionnement stratégique du département Alpes-Maritimes sur l’Arc méditerranéen ne peut que favoriser un développement économique, social et culturel entre pays méditerranéens. Nous devons nous positionner face à Marseille car ce carrefour culturel que représente la ville de Nice est une vraie chance.

NP : Votre point de vue sur la culture à l’échelle du département ?

DE. : Depuis l’arrivée de Christian ESTROSI à la tête du département, une nouvelle génération a pris place pour insuffler une nouvelle dynamique culturelle dans le domaine des nouvelles technologies, l’art, la danse et le théâtre etc…

Des évènements internationaux culturels sont aujourd’hui directement présentés à Nice à l’instar par exemple de l’avènement culturel « les tentes de la paix » de Clara Halter inaugurées récemment à Jérusalem.

Il y avait un besoin réel de s’ouvrir à ces nouvelles formes d’art et en plus de rendre accessible ces différentes cultures au plus grand nombre.

NP : L’art est-il pour vous un bon facteur d’intégration sociale ?

DE. : J’œuvre beaucoup pour la « politique de la ville » et je contribue à développer des actions de citoyenneté dans les quartiers sensibles grâce aux soutiens actifs des associations. L’art est ce vecteur d’intégration qui permet de travailler avec l’éducation nationale et de mettre en place des visites du théâtre de Nice, des visites d’expositions d’art, d’apprendre à connaître le patrimoine de sa ville, d’apprendre les langues, de découvrir l’art culinaire etc. Les enfants de ses différentes communautés retrouvent donc des repères à travers l’art permettant ainsi de se prémunir plus aisément des violences urbaines et permettant une meilleure intégration.

Je pense plus particulièrement à l’action de l’association Mosaïcité qui met en place une fresque géante en mosaïque sur le mur du collège à l’Ariane sur le thème du sport. Je pense à la manifestation à laquelle je me rends ce soir « Le festival de l’école au théâtre » au théâtre Lino VENTURA où toutes les familles de cultures différentes se réunissent pour assister à ce spectacle réalisé par les enfants en partenariat avec l’éducation nationale.

NP.: La métropole Nice Sophia Antipolis cela vous parle ?

DE. : Le besoin de rapprocher Nice à Sophia est urgent… On a assisté à un vieillissement de Sophia Antipolis et à un retard dans la mise en place des transports…C’est pourquoi la création d’une métropole NICE SOPHIA ANTIPOLIS commence à prendre forme en lien avec le projet de Nice Méridia…L’objectif dans le temps sera d’allier Nice, les communautés d’agglomérations, Cannes, Sophia Antipolis, la CCI, etc…pour le développement économique et culturel de tous… : c’est ce qui est poursuivi à travers le projet Métropole Côte d’Azur

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