OGC Nice – AS Rome : un premier test grandeur nature en Europe

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À la veille de la réception de l’AS Rome de Gian Piero Gasperini, l’OGC Nice retrouve l’Europe avec ambition et prudence. Entre la joie de rejouer une compétition européenne et la nécessité de montrer une identité claire, Franck Haise et son capitaine Dante ont posé le décor d’un rendez-vous attendu à l’Allianz Riviera.

L’Europe est de retour sur la Côte d’Azur. Ce mercredi soir (21 heures), l’OGC Nice reçoit la Roma pour son premier match de poule de Ligue Europa. Le tirage n’a pas été tendre : avec les Italiens, habitués des grandes soirées européennes, les Niçois savent qu’ils devront batailler pour sortir de leur groupe.

Mais pour Franck Haise, pas question d’aborder ce rendez-vous avec de la crainte. « Jouer l’Europe, jouer l’AS Roma demain… il y a plein d’équipes françaises qui aimeraient être à notre place. Donc vivons-le pleinement ce match », a-t-il déclaré en conférence de presse.

Franck Haise : « être prêts de la première seconde à la dernière » 

Si le coach ne cache pas son plaisir de retrouver la scène européenne, il veut aussi voir son équipe montrer une vraie ambition« L’objectif, c’est de montrer une vraie identité dans cette compétition… et évidemment, gagner des matchs pour se qualifier. »

Après la défaite à Brest le week-end dernier, la question de la régularité reste centrale. « À l’entraînement, il y a beaucoup de choses positives… mais il faut les répéter en match, et c’est ça notre principal défi. » Contre la Roma, le ton est donné : « il faut être prêts de la première seconde à la dernière. »

Pour la première fois de la saison, Franck Haise peut composer avec un effectif presque completDante est revenu à l’entraînement, Bombito aussi, et seuls les blessés de longue durée manquent encore à l’appel. « Tout le monde est en capacité de s’entraîner. Je ne dis pas que tous les joueurs sont à 100 %, mais chacun peut apporter », a expliqué l’entraîneur.

Un signal positif au moment d’entrer dans un mois d’octobre qui s’annonce chargé. Plus de profondeur, plus de choix : un luxe que Nice n’avait pas encore connu cette saison.

Gian Piero Gasperini, une Roma déjà marquée par sa patte

L’adversaire du soir n’est pas un inconnu. Arrivé cet étéGian Piero Gasperini s’est bâti une solide réputation en neuf saisons passées à l’Atalanta Bergame. Là-bas, il a transformé un club de second plan en véritable cadre de la Serie A, qualifié à plusieurs reprises pour la Ligue des champions, et même couronné par une Europa League en 2024. Son succès reposait sur une formule claire : une défense à trois centraux, des pistons infatigables, un jeu basé sur l’intensité, les courses sans ballon et une capacité à étouffer l’adversaire par le pressing.

À Rome, le technicien italien n’a pas mis longtemps à imposer sa marque. Ses principes, déjà visibles, redonnent de la cohérence à une équipe souvent jugée trop irrégulière ces dernières années. « On sent déjà sa patte : trois défenseurs, une équipe qui peut avoir une forte possession, mais aussi être directe, difficile à manœuvrer », a observé Franck Haise.

Le coach niçois sait que la tâche sera rude : « c’est une équipe capable d’avoir beaucoup de formes… qui est très difficile à bouger. Les premiers résultats de la saison le prouvent : la Roma est solide et très compliquée à manœuvrer. » De quoi prévenir ses joueurs que le combat de mercredi soir se gagnera autant dans la tête que sur le terrain.

Dante : un capitaine encore indispensable

À 41 ans, Dante vit sa dernière saison sous le maillot niçois. Et pourtant, il reste l’homme dont on ne peut pas se passer. Quand il est là, la défense respire. Quand il manque, elle vacille. Le week-end dernier à Brest, les Aiglons ont encaissé quatre buts, comme si les repères s’étaient envolés sans leur capitaine.

Plus qu’un défenseur, Dante est devenu une boussole. Son rôle dépasse les duels : il rassure, organise, parle sans cesse à ses partenaires. Il n’a plus besoin de courir partout, il anticipe, il guide. Sa présence change tout. « Il faut qu’on montre qu’on est une équipe soudée, courageuse, qui a envie de gagner les duels et de transmettre de l’émotion », a-t-il rappelé, presque comme un mot d’ordre.

Pour ses derniers mois à Nice, le Brésilien n’a pas l’intention de se contenter d’accompagner. Il veut laisser une trace, transmettre un héritage. Sa carrière touche à sa fin, mais son influence reste immense. Plus que jamais, les Aiglons avancent avec lui comme colonne vertébrale, conscients qu’une partie de leur destin, en championnat comme en Europe, dépend encore de lui.

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