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6 mai 2024

OGC Nice 1-1 FC Nantes : Aiglons et Canaris se neutralisent

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Ederson frappe et va marquer!
Ederson frappe et va marquer!
Détail. Un vocable très courant dans le football actuel. Les analystes et les consultants du football l’utilisent fréquemment. Alors, d’entrée de match, dès les premières actions où chacune des équipes, niçois et nantais, rivalisaient de prudence et frilosité, il était évident que cette deuxième journée de L1 opposant les Aiglons aux Canaris se jouerait sur un détail. Lequel ? Les coups de pied arrêtés certainement, une erreur individuelle éventuellement ou un exploit personnel.

Les deux équipes affichent zéro point au compteur. Nice s’était incliné au Mans (1 à 0) et Nantes avait subi la loi du champion de France Lyon (3 à 1). La première mi-temps débute sur deux occasions rouge et noir. Tout d’abord une frappe lourde à ras de terre sur coup franc de Florent Balmont que Vladimir Stojkovic, le nouveau portier Nantais irréprochable ce soir, détourne en corner (3ème). Sur le coup de pied de coin tiré par la patte gauche de Rool, Moussilou dévie le ballon pour Cédric Varrault surpris qui, à un mètre des buts, frappe au dessus.

Les deux formations se neutralisent durant les quarante cinq premières minutes. Bakari Koné, de retour, a démontré à la 25ème qu’il n’avait pas laissé sa pointe de vitesse en Allemagne. Des 40 mètres, l’ivoirien accélère, déborde la défense nantaise et frappe mais Stojkovic se détend et repousse la tentative de l’attaquant de poche Niçois. La plus grosse occasion est à mettre au crédit des joueurs de Serge Le Dizet. Mamadou Diallo devance Rod Fanni sur une ouverture du précieux Boukhari. Il parvient à servir Emerse Fae qui n’a plus qu’à ajuster Hugo Lloris mais Fae, maladroit ou gêné par la sortie rapide du jeune gardien de Nice, tire à côté (40ème). La première mi-temps s’achève sur la blessure spectaculaire de Marama Vahirua, l’ex chouchou de la Beaujoire, qui après un choc avec Boukhari et s’être fait soigné sur le banc, revient sur la pelouse et s’évanouit. Ederson le remplace.

nce-nantes_033.jpg Le deuxième acte sera plus enlevé mais toujours aussi peu fertile en occasions franches. On attend toujours des deux côtés le détail qui fera pencher la rencontre.Il intervient à la 54ème. Florent Balmont accomplit une percée dans l’axe dont il a secret. Alioum Saïdou, le milieu défensif camerounais du FC Nantes le déséquilibre. L’arbitre Laurent Duhamel sanctionne légitimement pour les Niçois et sévèrement pour les Nantais. Ederson se charge de la sentence et d’une frappe enveloppée au 25 mètres, il loge le ballon dans la lucarne droite de Stojkovic. Un coup franc flanqué du label brésilien et Juninhonesque. Le Ray se souviendra que le premier buteur des aiglons se nomme Honorato Campos Ederson.

En entrant sur la pelouse, le jeune « auriverde » a apporté spontanéité et étincelle à la rencontre sans pour autant l’enflammer. Les canaris avaient jusque là contenu les aiglons sans trop de mal s’appuyant sur une solide charnière centrale Guillon-Cetto. Mais ils devaient se découvrir et ainsi débrider la partie. Serge le Dizet fait entrer tour à tour trois renforts offensifs : Denis Oliech, Julio Rossi et Dimitri Payet. Wilhelmsson pèse alors de plus en plus sur le jeu et maltraite enfin Cédric Varrault. Même cas de figure sur l’aile gauche où Aurélien Capoue, de discret devient remuant. Nantes a du caractère et veut pour son 1600ème match repartir récompensé. A défaut de cerise au moins le gâteau. Un éclair de Rossi sur un coup franc copie conforme à celui d’Ederson permet à Nantes d’égaliser dans un Ray rempli alors de religieux silencieux déçus de voir leurs joueurs comme l’an dernier concéder le nul lors de la première journée à domicile. Ce match s’est joué sur un double détail. Un coup franc partout. Match nul logique. Rendez-vous dans quinze jours pour voir contre l’Olympique Lyonnais les progrès du Gym.


Le jeu, les joueurs

nce-nantes_071.jpg Nice domine territorialement mais se montre très peu dangereux par manque de percussion et par imprécision de passes. L’envie est là et même si Matt Moussilou est le seul nouvel aiglon dans le onze de départ, on a l’impression qu’il manque des automatismes. Lloris ne pouvait rien faire sur le coup franc de Rossi. Il a été vif et rassurant dans ses sorties même s’il a été approximatif sur l’une d’entre elle (70ème) et sur une sortie au pied (70ème). La défense a paru solide jusqu’au but d’Ederson. L’axe Yahia-Abardonado s’est montré solide. Fanni et Varrault ont du s’employer pour contenir les assauts des ailiers nantais. Offensivement, les deux latéraux ont mal négocié leurs centres. Le trident Echouafni-Rool-Balmont a été efficace. Florent Balmont a été le plus percutant des trois. Il a joué parfaitement son rôle de piston. Vahirua et Ederson ont apporté de la vivacité mais ont pêché dans la dernière passe. Le brésilien a toutefois été décisif et a profité des espaces à 1-0. Le tahitien a subi un marquage plus strict en première mi-temps de la part de Saïdou et Faé. Matt Moussilou et Baky Koné ont beaucoup couru. Souvent dans le vide. Moussilou a des déplacement intelligents : latéraux, en profondeur. Il est un attaquant complet et il l’a prouvé en n’hésitant pas également à descendre et à défendre. Baky Koné s’est décalé côté droit en première mi-temps où il a mis en difficulté Nicolas Savinaud, placé arrière gauche. Il aurait pu être décisif à la 25ème sur son action Konesque. Pas tout à fait à 100%, l’ivoirien a été Remplacé par David Bellion. Celui-ci a touché beaucoup de ballons, s’est rendu disponible, a eu du déchet mais a été l’auteur d’un bon débordement coté droit et d’un bon centre que Moussilou n’a pas pu reprendre.

Podium Niçois : Ederson-Balmont-Rool.

Pour les Nantais, le constat du manque d’automatisme est plus compréhensible avec quatre nouveaux (le gardien Vladimir Stojkovic, les milieux Alioum Saidou, Christian Wilhelmsson et Nourdin Boukhari).
Vladimir Stojkovic a été très bon. Comme Lloris, il ne pouvait rien sur le coup franc de Ederson. Mauro Cetto et le jeune capitaine Loïc Guillon ont assuré calmement les arrières nantaises. Sans s’affoler, ils ont maitrisé. Nicolas Savinaud fut le défenseur le plus en difficulté. En première mi-temps, Koné et Fanni ont pris souvent le dessus et en deuxième mi-temps David Bellion le mit à l’ouvrage. Eric Cubilier, sur une pelouse qu’il connaît bien, a été sobre et a semblé retrouver le niveau qui fut le sien. Jérémy Toulalan est parti à Lyon mais il faut croire que le FC Nantes aura toujours des milieux défensifs de grands talents. Emerse Faé et Alioum Saïdou ont montré leur valeur. Ils sont forts défensivement et imposent leur physique. Offensivement, ils savent apporter leur technique. On a pu le constater en seconde mi-temps où ils furent moins timides. Nourdin Boukhari, l’ancien joueur de l’Ajax, a démarré la rencontre tambours battants. Tous les ballons passaient par lui mais il s’est éteint au contraire de Christian Wilhelmsson et Aurélien Capoue qui sont montés en régime pour finir très fort. Mamadou Diallo a été très discret excepté sur l’action de la 40ème où il donne une balle de but à Faé. Les trois entrants Oliech, Rossi le buteur, et Payet ont amené plus de percussion.

Podium Nantais : Cetto-Faé-Stojkovic

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