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2 mai 2024

Naples – OGC Nice (2-0) : chronique d’une soirée cauchemardesque

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La marche était trop haute pour les Aiglons, qui s’inclinent 2-0 dans un stade San Paolo archi-bouillant. Pour la Ligue des Champions, on repassera.


Que dire, à l’issue d’un match aller désastreux pour le Gym ? Pas grand chose. Dès la composition, on sentait que c’était mal parti. Une défense expérimentale à cinq, Malang Sarr aligné encore à gauche alors qu’il manque tous ses matchs depuis le début de la saison…

La percée de St-Maximin et la frappe contrée de Lees-Melou après 40 secondes de jeu fut de bonne augure. Les locaux se procurèrent néanmoins une flopée de corners et de situations dangereuses qui firent trembler le peuple rouge et noir, malheureusement resté à la maison.

Hamsik alerta Callejon à la limite du hors-jeu, mais l’Espagnol enleva trop sa tête (8e), puis fut devancé par Cardinale (15e). Avant cela, le Napoli ouvrit le score sur un ballon d’Insigne en profondeur, où Mertens accéléra, devança le portier niçois (qui, une fois de plus, manqua sa sortie) et termina le travail avec talent, avant que son nom ne soit scandé 14 fois par le peuple bleu (1-0, 13e).

L’international belge envoya un ciseau à côté (16e), puis s’offrit un petit numéro dans la surface mais buta sur Cardinale (21e), preuve de son talent et de sa forme… Une fois les 30 premières minutes passées, les Aiglons posèrent un peu le pied sur le ballon pour respirer.

Pari gagnant. Ils firent courir leur hôte et, comme celui-ci préfère maîtriser les débats, il se retrouva en difficulté. Nice faillit en profiter. Sur une belle orientation, Lees-Melou renversa pour Jallet. L’ancien Parisien repiqua, trouva Koziello lancé dans l’intervalle, mais le milieu issu du centre croisa trop sa frappe (35e).

Derrière cette énorme opportunité, Saint-Maximin, qui prouva rapidement qu’il ne craignait rien et laissa planer un danger constant, déboula plein axe, effaça deux ou trois adversaires, mais manqua les filets (39e).

La deuxième mi-temps fut aussi compliquée que la première. Souquet toucha sa propre barre en voulant dégager (66e), Cardinale se coucha sur une frappe magnifique d’Insigne (67e), mais le Gym finit par craquer sur une-deux d’école Mertens-Insigne ayant entraîné une faute de Jallet dans sa propre surface (et encore on n’en est pas sûr, on en parle après). Jorginho transforma l’aubaine (2-0, 70e) et, dès lors, Naples tenta d’enfoncer le clou pour sceller d’une manière quasi-définitive le sort de ce barrage.

A la 80e minute, Koziello fut (très sévèrement) sanctionné d’un carton rouge suite à un tacle dangereux dans le rond central. La même action valut un second jaune à Pléa pour protestation, qui fut expulsé en même temps que le numéro 26. Lucien Favre fit immédiatement entrer Walter pour limiter la casse. Malgré la très bonne entrée de Boscagli à l’heure de jeu, le Gym dispose d’un banc beaucoup trop faible pour assurer une place en Ligue des Champions.

Grâce à des Napolitains maladroits, Nice n’aura « que » deux buts à rattraper. Un exploit qui semble presque impossible au vu de la qualité du jeu des italiens. La remontada n’est pas impossible (la preuve avec Barcelone), mais au vu des circonstances et sans attaquant, cela semble bien compliqué. C’est pas grave, la Ligue Europa c’est bien aussi…

LE MATCH EN ÉMOJIS

TOPS :

😘 : Saint-Maximin, l’un des seuls vraiment au niveau ce soir.
😏 : Koziello, qui a réalisé aussi un très bon match avant son carton rouge (très sévère).
👍 : belle petite apparition de Boscagli, injustement laissé de côté par Favre.

FLOPS :

🖕 : ça devient malheureusement une habitude, mais l’arbitrage était bon en première période. Après, on sait pas pourquoi, mais un pénalty pour Naples alors que la faute était en dehors de la surface, puis deux rouges très sévères. Ou comment plier un match.
🤢 : Cardinale, pitié, deux fois la même sortie ratée en cinq jours. A ce niveau c’est plus pardonnable. Une fois, deux fois, trois fois, basta.
😑 : Le reste de l’équipe, pas au niveau d’un tel match. Il faut vite recruter, sachant que les joueurs ont un sacré temps d’adaptation avant de jouer (ou est Sneijder ?).

PAROLES, PAROLES…

Mika Séri : « Ça aurait pu être pire car nous prenons 2 rouges cruels. C’était très compliqué de tenir mais nous avions à coeur de ne pas prendre ce 3e but. Nous devons tirer profit de ce match car il y a eu aussi de bonnes choses. Nous avons des opportunités de marquer. Nos erreurs se sont payées par des buts. Nous en sommes conscients et nous allons nous appuyer sur ce que noue avons fait de bien. C’est jouable. Nous allons tout donner chez nous et nous espérons renverser la situation ».

Lucien Favre : Nous aurions pu éviter les exclusions. J’imagine qu’elles sont un peu sévères. Sur le tacle de Koziello il y a le ballon entre les deux. Mais c’est difficile de voir ça depuis le banc. C’est regrettable de terminer à neuf. Mais ce qui était important c’était de tenir. Si nous prenions un troisième là, ça aurait été cuit. A 2 à 0 il y a quand même de l’espoir. Nous allons revoir le match pour corriger les erreurs que nous avons commises, pas seulement sur le premier but mais aussi sur le jeu à une touche du Napoli. Nous avons également été mis en danger sur leurs centres en retrait, il y a 4-5 fois où ils peuvent tirer et sont quasiment seuls. Nous avons beaucoup beaucoup de travail, dans l’anticipation du jeu, pour lire le jeu, qu’il soit offensif ou défensif. Dans le marquage, le replacement, il y a beaucoup beaucoup à faire.

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