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19 avril 2024

Gilbert Stellardo commente la situation de l’OGC Nice

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Gilbert Stellardo, président de l'OGC Nice - © Nice Premium
Gilbert Stellardo, président de l’OGC Nice – © Nice Premium
Nice Premium : Quelle proposition vous a adressé M. Villeneuve concernant le rachat de l’OGCN ?

Gilbert Stellardo : Charles Villeneuve m’a proposé cinq millions d’euros pour l’achat des actions plus cinq millions payables au 31 décembre 2013. Mais il ne m’a rien proposé pour le fonctionnement du club. Or l’important ce n’est pas le rachat des actions, mais l’avenir du club. On a une volonté de trouver un partenaire qui sera capable de développer le club, avec ou sans nous. Nous ne sommes pas une maison fermée. Mais M. Villeneuve n’avait pas à communiquer à la presse. Comme l’a dit Bernard Tapie, si on veut faire des affaires, on les fait en privé et ensuite on l’annonce à la presse.

NP : Le grand stade de Nice devrait être construit pour 2013, comment s’organisera sa gestion ?

GS : Le stade sera géré par une société privée. On sera club résident mais Nice pourra l’utiliser pour d’autres manifestations. Nous, on paiera un loyer à la ville, il sera plus important que celui du Ray mais les perspectives seront plus intéressantes. Nous avons actuellement una assistance entre 10 000 et 11 000 spectateurs, l’objectif sera de doubler ce chiffre dans le nouveau stade.

NP : Quel est le bilan de cette saison 2009-2010 ?

GS : Les onze derniers matches sont positifs puisque sur cette période, on se classe quatrième. Ça fait à la fois rêver et naître des regrets. On se dit qu’on avait les joueurs pour faire mieux. Ollé-Nicolle n’a peut-être pas su tirer le meilleur de ses joueurs. De plus notre groupe est nombreux, ce qui rend sa gestion plus difficile. Il y a eu la Coupe d’Afrique pendant un mois qui nous a handicapé, ainsi que des expulsions sévères et des erreurs d’arbitrage. Après, la spirale négative s’est enchainée.

NP : Pourquoi avez-vous reconduit le trio Roy – Gloria – Marsiglia pour la saison prochaine ?

GS : Lorsqu’on les a choisi, on a privilégié une solution interne parce qu’un entraîneur extérieur n’aurait pas pu réagir à court terme. Eux, connaissaient les joueurs. Ils ont réussi leur opération. Maintenant qu’ils souhaitent continuer, on doit leur laisser une chance. En plus, comme on reste quasiment avec le même groupe, ils ont la chance de le connaître. C’est important de ne pas casser la dynamique qu’ils ont su construire.

NP : Le marché des transferts vient d’ouvrir, y aura-t-il des changements dans l’équipe ?

GS : Aujourd’hui, on a le même effectif de 29 joueurs, l’idéal serait de passer à 23 joueurs. Sa gestion serait plus simple. Civelli va rester et Rémy devrait partir. On ne le remplacera pas poste pour poste, le schéma tactique sera peut-être différent. On a beaucoup d’attaquants : Mouloungui, Modeste, Poté… Ce sont des jeunes en devenir. Les possibles arrivées dépendront des départs.

NP : Quels seront vos objectifs pour la saison prochaine ?

GS : Les objectifs sont les mêmes que cette année, c’est à dire la première partie de tableau et la coupe. On est tombé dans un piège cette saison à Plabennec. Le terrain était enneigé, on n’a pas pu poser l’avion, on a mangé très tard car on ne voulait pas nous servir… On nous a vraiment piégé. On va donc essayer de se montrer l’année prochaine.

NP : Que pensez-vous de la décision de dissoudre la Brigade Sud ?

GS : La dissolution n’était pas nécessaire. On a assimilé la BSN à ce qu’il se passait à Paris, et puis on a ajouté Lyon pour dire : il n’y a pas que la capitale. L’évènement de Monaco n’était pas imputable à la BSN, mais à une poignée d’individus infiltrée dans la tribune. Maintenant, comme la BSN n’était pas une structure organisée, autant la supprimer. J’espère qu’on trouvera une véritable association avec un bureau et des gens responsables.

NP : Vous êtes en poste depuis dix mois. Y a-t-il des difficultés particulières dans le rôle de président ?

GS : Ça prend du temps mais j’ai la chance de partager le club avec Patrick Governatori. C’est une entreprise très difficile à gérer car ce n’est que de l’humain. La communication avec les médias n’est pas un problème, même si j’ai eu des ennuis avec un billet d’humeur impoli. Ils peuvent dire ce qu’ils souhaitent sur le fonctionnement mais ils n’ont pas le droit de juger les hommes.

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