Jeudi 26 juin, un choc frontal sur l’autoroute A8 a causé la mort de trois personnes à Mandelieu. La sénatrice Alexandra Borchio Fontimp appelle à renforcer les sanctions contre les comportements routiers à risque.
Quelques heures après l’accident, la sénatrice des Alpes-Maritimes, Alexandra Borchio Fontimp, a réagi publiquement. Dans un communiqué, elle a exprimé sa « profonde émotion » et adressé ses pensées aux familles des victimes.
Elle appelle à une mobilisation politique contre les conduites sous l’emprise de substances. « Ce nouveau drame, qui a coûté la vie à au moins trois personnes et fait un blessé en urgence absolue, doit nous alerter collectivement », déclare-t-elle.
La parlementaire rappelle que le protoxyde d’azote, déjà en cause dans d’autres affaires, reste facilement accessible. Elle milite pour une évolution de la législation afin de sanctionner la conduite sous influence, même en l’absence d’accident. Elle est à l’initiative de plusieurs amendements, dont un spécifiquement sur le protoxyde d’azote.
Le texte sur l’homicide routier doit revenir en seconde lecture au Sénat dans les prochains jours. Alexandra Borchio Fontimp souhaite que cette discussion permette de renforcer les mesures de prévention et de sanction.
Choc frontal à contresens : trois morts, un blessé grave
Le drame s’est produit jeudi à 6h40 sur l’autoroute A8, en direction de l’Italie, au niveau de Mandelieu-la-Napoule. Un conducteur a circulé à contresens, percutant d’abord un véhicule sans faire de blessé. Quelques instants plus tard, il a percuté une autre voiture de plein fouet.
Les deux passagères de ce véhicule, âgées de 33 et 34 ans, sont mortes sur le coup. Le conducteur fautif est également décédé. Son identité est encore en cours de vérification. Un passager de 18 ans, qui se trouvait avec lui, a été gravement blessé. Son pronostic vital est engagé.
L’intervention des secours a été rapide. Vingt-trois pompiers et une dizaine d’engins ont été mobilisés.
Dans un communiqué, le parquet de Grasse a confirmé les résultats des analyses toxicologiques. Le conducteur responsable présentait un taux d’alcool de 0,74 g/l de sang. Il avait aussi consommé de la cocaïne. Ces éléments orientent les premières conclusions de l’enquête.
La circulation avaient été totalement coupée dans le secteur pendant plusieurs heures. Des sorties ont été imposées dès Les Adrets.
Une enquête est en cours. Les autorités cherchent à établir avec précision le déroulement des faits. Les causes du comportement du conducteur, sa trajectoire et son état dans les heures précédant le drame sont au centre des investigations.
